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Grizzly Bear à L’Olympia: pour le bonheur de tous
Dimanche soir, le quatuor de Brooklyn Grizzly Bear s’arrêtait à Montréal dans le cadre de la tournée de son plus récent album Shields, paru la semaine dernière. Et c’est dans dans une Olympia pleine à craquer que le groupe a offert une performance ayant sans doute satisfait tous les fans présents.
Unknown Mortal Orchestra
C’est le trio de Portland Unknown Mortal Orchestra qui assurait la première partie. Sans essayer d’en faire trop, ils ont réussi à faire une prestation juste assez efficace afin de mettre la table pour Grizzly Bear. Après un début de spectacle un peu lent, UMO s’est progressivement mis à enchaîner des chansons plus solides, dans ce qui somme toute fut un quarante minutes fort surprenant. Les gens auraient probablement même demandé d’autres pièces, car on sentait vraiment la salle commencer à se réchauffer lorsqu’ils ont terminé. Bref, une bonne façon de débuter la soirée.
Grizzly Bear
Après un entracte qui a semblé durer une éternité, Grizzly Bear s’est amené sur scène au grand plaisir de la foule. D’entrée de jeu, le groupe a enfilé les morceaux de son plus récent album, Shields. C’est «Sleeping Ute» qui donne vraiment le ton au spectacle et où la foule se manifeste pour la première fois (surtout avec ce qui semble être des méduses qui s’allument dans les moments forts de la pièce). Un peu plus tard, «Yet Again», aussi du dernier album, hypnotise l’auditoire et il est facile de constater qu’elle deviendra bientôt un moment fort attendu de chaque spectacle de Grizzly Bear.
Sur scène, les membres du groupe affichent un calme et une assurance digne de professionnels. Ils n’ont pas vraiment besoin de jouer à la bête de scène étant donné leur musique plutôt cérébrale. Les prestations sont très fidèles aux versions studios, ce qui laisse malheureusement peu de surprises pour le public, qui était tout de même déjà conquis malgré tout. Il faut également noter les harmonies vocales qui sont absolument impeccables, et assez impressionnantes, entre Daniel Rossen et Edward Droste.
Après plusieurs chansons du dernier album, le groupe enchaîne finalement avec des pièces de Veckatimest, album qui a révélé Grizzly Bear à un plus large auditoire. «Foreground», surement leur plus belle chanson et immortalisée dans le film Blue Valentine, fait place à un climat beaucoup plus intime à travers la foule. Vient ensuite une «While You Wait for the Others» particulièrement réussie et «Two Weeks», certainement la chanson la plus accrocheuse de la soirée et par le fait même le moment le plus fort.
Au rappel, Grizzly Bear réserve une belle surprise en jouant «Knife», de leur deuxième album Yellow House. Le public se régale une dernière fois et lorsque les dernières notes se font entendre, il est évident que le groupe a réussi à séduire ses fans, et peut-être même aussi à faire de nouveaux adeptes.
Appréciation: ****
Crédit photo: www.musicsnitch.com
Écrit par: Mathieu St-Hilaire
Explorateur de l'espace-temps musical
Détenteur d’une maîtrise sur l’histoire de la musique punk et post-punk en Angleterre, Mathieu s’est joint à l’équipe de Bible urbaine en juillet 2012.
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