Grand rassemblement pour TREMBLAY – Bible urbaine

SortiesConcerts

Grand rassemblement pour TREMBLAY

Grand rassemblement pour TREMBLAY

Publié le 8 septembre 2012 par Alice Côté Dupuis

Le 6 septembre dernier, l’auteur-compositeur-interprète Maxime Desbiens Tremblay lançait son premier album solo, Ça va ça va. Dans un O Patro Vys bien rempli, celui qui désire se faire appeler TREMBLAY pour distinguer son projet musical de sa carrière de comédien a conquis un public déjà charmé.

Lançant un «yeah!» fier dès son entrée sur scène, le jeune homme de 27 ans s’est tout de suite empressé d’exprimer sa joie qu’un si nombreux public se soit déplacé et d’être lui-même là, devant ce dernier. Retournant à l’artiste l’amour reçu en applaudissements et cris divers, l’assistance avait visiblement très hâte de découvrir le matériel solo de l’ancien leader d’Éléphantine.

Appuyé par de la réverbération et des effets sonores créant une ambiance presque onirique, TREMBLAY a d’abord chanté son hommage au bonheur qu’est la pièce-titre de son opus, «Ça va ça va». Accompagné d’un bassiste, d’un batteur et d’un guitariste électrique, l’auteur-compositeur-interprète a livré une première pièce à saveur indie, très prometteuse pour le reste de la soirée.

«Je tiens à dire qu’il y a des spéciaux à 10 $ sur l’album aujourd’hui. C’est pas cher je trouve, moi-même j’ai failli l’acheter en rentrant!» Avec humour, le multi-instrumentiste a vite donné le ton à sa soirée de lancement : une indéniable ambiance de fête. C’est d’ailleurs sous un tonnerre d’applaudissements que TREMBLAY a entamé son premier extrait radio, paru au printemps dernier, «Sarah (avec un h)». Réellement inspirée de l’histoire de son amie, la pièce la plus pop de l’album accroche rapidement l’oreille et a ravi plus d’un spectateur.

Changeant sa guitare acoustique pour une belle Gibson électrique rouge foncé, le musicien a ensuite invité famille, amis et fans à se laisser aller sur sa prochaine chanson, «À chacun sa façon», pièce d’ouverture de l’album et assez entraînante. «Ok s’il y en a qui veulent danser, s’bouger l’bassin, approchez-vous, ayez pas peur!… On dirait une foire : Approchez-vous!». Enchaînant à partir de cette chanson les solos de guitare électrique sur fond de fumée artificielle étouffante, le chanteur a ensuite enchaîné avec la chanson la plus rock de son disque: «Comme en Californie». Avec des influences blues, il nous a chanté son périple sur la côte ouest américaine, là où «le rêve américain s’achète pour presque rien», durant lequel il a créé une bonne partie de son projet musical. Très énergique sur scène, l’artiste a véritablement réussi cette fois-ci à faire bouger son public et à le contaminer de sa joie d’être sur scène. Visiblement heureux, TREMBLAY a effectué un solo de guitare électrique démontrant son habileté de musicien, mais prenant également soin de laisser toute la place à ses musiciens lors de leurs solos respectifs.

Après des remerciements détaillés allant entre autres à Hugo Perreault, son réalisateur, à ses parents, sa sœur et son compagnon d’écriture, Murphy, l’homme de la soirée a bien sûr remercié ses musiciens, autant ceux qui ont contribué à l’album que ceux présents avec lui sur scène. Ces derniers se levant à tour de rôle alors que TREMBLAY les nommait, le chanteur d’assez petite taille a dû expliquer, toujours avec un sens du comique : «Je les ai assis, ils sont trop grands!». Il n’a pu passer à côté, non plus, de remercier la personne la plus importante pour lui : «Surtout, merci à ma petite merveille, Alice. C’est ma filleule, cette dernière chanson est pour toi».

«La petite merveille», chanson la plus lente et à l’ambiance très onirique, a terminé de bien jolie façon cette soirée de lancement pour TREMBLAY. De retour à la guitare acoustique, celui-ci a accompagné sa douce voix d’une très subtile instrumentation, mettant l’emphase sur les belles paroles de la seule chanson écrite uniquement par le chanteur, sans son complice. Une montée réunissant tous les instruments vers la fin a d’ailleurs soulevé la foule, alors que l’artiste promettait à sa filleule «on ira faire flotter dans la mer le bout de tes pieds».

Alors que la soirée se terminait un peu trop vite au goût des spectateurs, TREMBLAY peut se féliciter de bien avoir présenté son album, passant du rock indie au blues, en passant par la pop et le rock pur. Dévoilant ainsi toutes les influences présentes sur son premier disque, le tout entremêlé de blagues et de sourires charmant, les gens réunis au O Patro Vys ont eu droit à «38 minutes de soleil», comme le promettait le communiqué de presse annonçant la sortie en magasins de Ça va ça va, le 4 septembre dernier.

Appréciation : ****

Crédit photo: Alice Côté Dupuis

Écrit par: Alice Côté Dupuis

Vos commentaires

Revenir au début