SortiesHumour
Crédit photo : Myriam Frenette
Julien Lacroix s’en est d’ailleurs plutôt bien tiré pour sa première animation d’un gala Zoofest. Celui qu’on a connu grâce à ses capsules absurdes (il était bien à sa place!) sur le web présentera également son premier 60 minutes, intitulé Voisiquement-moi, lors de cette huitième édition du festival. Il a ouvert avec un bref numéro assez amusant où il a notamment essayé de parler en anglais et a lu au public la vraie définition du mot «absurde», pour qu’on sache à quoi s’attendre… ou pas!
David Beaucage a été le premier des invités à casser la glace avec quelques observations en vrac, ainsi que plusieurs personnages et une chanson racontant à la fois la mort tragique de sa grand-mère et son envie incessante de boire «un bon coke avec de la glace»! Une des belles surprises de ce gala, Beaucage a offert un bon numéro, juste assez décalé pour justifier sa présence sur ce gala, sans trop déstabiliser le public en poussant l’absurde à l’extrême.
Les Pic-Bois ont suivi dans un numéro où ils jouaient des hommes extrêmement efféminés mais apparemment hétérosexuels, parlant en anglais avec un fort accent français ou en français avec un fort accent anglais et partageant une obsession pour les g-strings. Après David Beaucage, c’était tout un changement de direction! Disons que l’animateur de la soirée a eu la meilleure phrase pour les décrire: «Vous vous demandiez c’était quoi de l’absurde? C’était ça.»
Joe Guérin, que plusieurs connaissent sans doute grâce à ses capsules web Joe le mécano et que Julien Lacroix a surnommé «l’expérience Joe Guérin» a offert un excellent numéro bien que complètement déstabilisant. Il est d’ailleurs arrivé en imitant le son d’un chat qui déboule l’escalier dans une litière fermée et a quitté en imitant toutes les parties impliquées dans un accident de voiture, soit le conducteur, un impala («pas la voiture, l’animal», dans ce cas-ci responsable de l’accident!), une Impala («pas l’animal, la voiture»), l’infirmier qui a reçu le conducteur à l’hôpital, ainsi qu’un arbre témoin de la scène!
Gabriel D’Almeida Freitas a suivi avec un numéro qui n’était pas mauvais mais qui manquait peut-être un peu de solidité. Par contre, son rodage de numéro où il essaie d’avoir un rire aux sept secondes, ainsi que son solo d’air drum sur «Let it Be» des Beatles étaient assez bien réussis.
Les invités-surprises de la soirée à laquelle nous avons assisté étaient les Denis Drolet, co-animateurs du gala Juste pour rire Rationnels vs. fuckés aux côtés de Dominic et Martin. Connus pour leur humour extrêmement absurde, ils étaient complètement à leur place en conclusion de ce gala. Malheureusement, leur reconstitution de La soirée du hockey n’était pas le numéro le plus original et surprenant de la soirée.
Tous les spectacles étant complètement différents, il est difficile de donner une idée générale de ce qu’est Le gala de l’absurde, d’autant plus qu’en humour absurde, on nous amène rarement où on pensait aller! Cependant, la première soirée nous a suffisamment convaincus pour espérer que le Zoofest retente l’expérience l’année prochaine!
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Par Myriam Frenette
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