Freedom or Death: à la conquête du Il Motore!

Hier soir avait lieu le tant attendu concert de la formation torontoise Freedom or Death. C’est environ une cinquantaine de personnes qui étaient présentes dans la salle intime du Il Motore pour enfin voir Steve Fernandez, Sway Clarke et leurs deux musiciens aux noms inconnus à l’œuvre. Outre les quelques Torontois venus encourager leurs amis, je crois sincèrement que j’étais le seul énervé à connaître leur répertoire par cœur. Et ma bien-aimée aussi, mais un peu moins que moi. Oh oui…

Bref, c’est vers 22h45, dans un brouhaha intense de voix, de rires et de bouteilles de bière s’entrechoquant, que le duo électro-pop est monté sur la mini scène afin d’interpréter les titres de leur plus récent album, l’excellent EGO.

Freedom or Death a joué une bonne partie de son répertoire, en commençant par l’envoûtante Inside, avant d’interpréter les incontournables Eight, Virginia Woolf et This Crowded Room, avec laquelle ils ont clôturé le spectacle. Sway Clarke, le chanteur, enthousiaste devant ses rares amis torontois debout à l’avant, a lancé un rappel avec Gespraech (Talk). Il a offert une belle version acoustique de la chanson avec quelques instants a capella vers la fin. Sinon, au programme, on retrouvait seulement deux pièces inédites (dont j’ignore les titres!), figurant sur leur album homonyme paru en 2010.

La mise en scène était fort épurée (c’est quand même le Il Motore! Donc, un gros rideau noir traînait sur la scène…), et c’est justement cette simplicité au niveau de l’esthétisme qui laissait une place prépondérante à la performance musicale, qui elle était très bien en général.

Pendant sa prestation, le groupe était équipé de deux portables Mac, lesquels étaient placés près du claviériste et du batteur, afin de faire office de basses et de mélodies électroniques. En concert, Sway Clarke possède une voix très puissante, mais certains problèmes techniques au niveau du micro et du son en général ont nui à sa performance. Le reste de l’équipage était assez timide, c’est pourquoi je vous suggère fortement l’écoute de l’album (à la place).

DJ Mike Seez a performé tout de suite après, mais pour être franc avec vous, j’ai plutôt opté pour le Double Big Mac chez McDonald’s, situé coin Jean-Talon et Castelnau, et une bonne nuit de sommeil. Et… si vous n’êtes pas contents de mon attitude, je vous réponds sans détour, les poings bien hauts dans le ciel : « Vous aviez juste à être là, ma bande de *******! » Allez, sans rancune.

En concert le 28 juillet dès 22h, dans le cadre d’Osheaga en ville, au Théâtre Corona avec Jockers of the Scene. Billets: 11,50$-14,15$. Portes : 21h.

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: Freshly Pressed

Écrit par: Éric Dumais