Le FME 2017: errer de ruelle en ruelle à Rouyn – Bible urbaine

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Le FME 2017: errer de ruelle en ruelle à Rouyn

Le FME 2017: errer de ruelle en ruelle à Rouyn

La Mecque de la musique émergente

Publié le 2 septembre 2017 par Michelle Paquet

Crédit photo : Christian Leduc

Dans la fourgonnette qui nous faisait traverser la forêt abitibienne, on nous a bien prévenus: «C’est ben humain le FME, mais c’est surtout parce que tout le monde est un peu su’l party». En filant à travers les conifères, on n’avait pas encore idée de tout ce qui nous attendrait au fameux festival de Rouyn-Noranda. Dès le premier jour de notre visite, nous sommes tombés en amour avec la ville, ses habitants et ses ruelles. Récit d’un vendredi soir lors de l'édition 2017 du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue.

Dès notre arrivée à Rouyn, on sentait déjà l’énergie du festival dans l’air. Les employés des commerces étaient avenants, les rues animées et pleines de gens qui souriaient, partout l’ambiance était festive et chaleureuse.

Même les bénévoles étaient plus que généreux avec leurs blagues et leurs anecdotes sur leur ville chérie. L’accueil réservé aux visiteurs du FME nous a fait instantanément oublier toutes les péripéties des huit heures de route que l’on venait d’endurer. Ce n’est pas peu dire.

Du mordant, en deux temps

Nous nous sommes d’abord dirigés vers le lancement du nouvel album de Jason Bajada, Loveshit II (Blondie & the Backstabberz), dans un Cabaret de la Dernière Chance rempli à craquer. Le plaisir était palpable sur scène. Bajada a travaillé longtemps sur cet album double et on sentait que ça le démangeait depuis un moment de monter sur scène avec ses nouvelles pièces. À travers ses interventions, on pouvait deviner que les moments difficiles ayant inspiré l’album n’étaient pas si loin derrière, tout spécialement pendant une anecdote sur les infidélités de son «ex-psychopathe». Sans être trash ni carrément méchantes, les paroles ont du mordant et sont beaucoup moins «polies» que ce qui se fait en ce moment au Québec. Un très beau début pour une très belle occasion.

Plus tard, c’est les imprévisibles jeunes personnes de Zen Bamboo qui s’occupaient de mettre de l’ambiance au Petit Théâtre du Vieux-Noranda. Heureuse surprise, cette fois-ci personne n’était en «jaquette» d’hôpital, et on ne voyait le postérieur d’aucun des membres du groupe. Une nette amélioration de leur performance lors du festival SOIR plus tôt cet été.

Par contre, le blabla du leader du groupe, Simon, traînait en longueur et prenait beaucoup trop de place pendant le (déjà court) set. Si ce genre d’énergie nerveuse lui sert pendant les morceaux, entre les pièces elle laisse transpirer le manque d’expérience du jeune groupe. On leur laisse une chance, parce que ces charmants «petits criss» transpirent aussi le potentiel à plein nez.

Les dessous de Rouyn

Si le gros de l’action se passe sur les scènes du festival, le party, lui, se faufilait dans tous les recoins de la ville. Entre les salles de spectacles, les ruelles étaient animées de performances surprises ou spontanées et on pouvait y croiser bon nombre de collègues et connaissances du milieu. Même en errant sans buts précis, on est arrivé à attraper des bouts de groupes qu’on aime bien comme Paul Jacobs au sous-sol du Petit Théâtre, ou la fameuse «Ah Ouin» de Chocolat en arrêtant pour une pause pipi au cabaret. Avec un verre à la main et la présence omniprésente de cette musique, dite émergente, partout en ville, il est extrêmement difficile de ne pas passer un bon moment.

Avec tout le hype autour du festival, Simon de Zen Bamboo résume bien cette première journée au FME pour nous: «Le FME… Je me disais: ça peut-tu être siiii fou que ça? Ben ouais!» On peut (sûrement) pas pu mieux dire.

Reste à voir ce que nous réserve le reste du week-end!

L'événement en photos

Par Christian Leduc, Thomas Dufresne et Dominic Mc Graw

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