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Crédit photo : Danielle Plourde
On l’avoue d’entrée de jeu, même si nous attendions avec impatience le concert de l’auteure-compositrice-interprète, nous sommes arrivés en retard à l’Astral par un concours de circonstances que l’on vous épargnera ici. Nous avons donc complètement raté la prestation de l’étoile montante de la pop québécoise, Lou-Adriane Cassidy, en première partie de la soirée. Nos sources sûres nous ont assuré, par contre, qu’elle s’est débrouillée de main de maître devant la foule réunie.
Nous sommes entrés en plein milieu de la pièce «Un beau langage», pour constater immédiatement que seule ou avec son band, Fishbach est tout aussi captivante. On doit admettre que le fait de devoir tout gérer elle-même pendant et entre les morceaux empêchait que la soirée se déroule de manière aussi fluide qu’on l’aurait aimé, mais, somme toute, elle s’en est admirablement bien tirée.
Des morceaux comme «On me dit tu», «Mortel» et «Un autre que moi» ont fait danser (assez timidement) et chanter en coeur la foule. D’autres, comme «Le château», ont fait ressortir le personnage de scène un peu coquin et moqueur de l’artiste.
Elle nous déclarait, quelques secondes avant d’entamer la pièce, qu’elle parlait d’un sujet très intéressant, le suicide, avant de lancer un «Alors je vous invite à danser avec moi» désinvolte. Si gentiment demandé, la foule n’a pu résister. C’est complètement charmés que nous l’avons laissée après deux morceaux en rappel, dont une reprise amusante de «La babouche».
On en aurait pris encore. Vous nous direz que le fait d’arriver en retard et d’en redemander c’est légèrement égoïste, mais c’est plus fort que nous: chaque fois que Fishbach sort de scène, on a déjà hâte de la revoir. Vivement un deuxième voyage en Amérique pour Flora.
Pendant la saison des festivals? On peut toujours espérer!
L'avis
de la rédaction