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Crédit photo : Léandre Guimond et Marc-Olivier Roy
MAMSELLE RUIZ
Douce et enchanteresse, festive et suave, peut importe ce qu’elle interprète, Mamselle Ruiz sait faire résonner ses rythmes latins avec la douceur d’une marguarita au soleil. Et c’est exactement ce qu’elle a fait vivre au public de la Fête de la Musique de Tremblant en ce samedi après-midi où, l’espace d’un instant, on pouvait se croire sur une plage de Riviera Maya, téquila à la main. Accompagnée de ses quatre musiciens, la chanteuse et guitariste a fait vibrer et danser le parterre de la Place Saint-Bernard. Interprétant les pièces de ses deux albums, Maiz et Miel de cactus, les airs de samba, de jazz et de bossanova livrés par l’artiste ont su séduire le public et envahir Tremblant l’espace d’un instant. Mention spéciale à sa reprise de la populaire «Cucurrucucú paloma», envoutante à souhait. www.mamselleruiz.com.
PRAISE AND WORSHIP CREW
Avant même d’entamer la première note, le Praise and Worship Crew impressionne. Il faut dire qu’avec leur énergie débordante, la chorale gospel, composée de onze chanteurs et 4 musiciens, avait déjà conquis le public. Dès le premier instant, la foule était en communion, prête à danser au son des chants religieux qui font le charme du genre. Plusieurs moments de grâce, dont la pièce «Total Praise», livrée avec une énergie explosive. Divinement interprété, «Joyful, Joyful» de la comédie musicale Sister Act a su enflammer plusieurs spectateurs, tout comme «Oh Happy Day!», qui est venue clore le spectacle. La fièvre du gospel a frappé fort cette année!
ARIANE MOFFATT
Rare performance de l’artiste qui est en pause depuis plus d’un an, Ariane Moffatt est sortie de son congé de maternité pour venir festoyer avec le public de la Fête de la Musique dans une formule solo qui lui sied parfaitement bien. Seule au piano ou à la guitare, elle a su revisiter son répertoire comme elle l’a très peu fait. Sobres et intimes, les morceaux choisis n’ont laissé personne de glace. Particulièrement «Poussière d’ange», «une chanson qui ne correspond plus du tout à ma vie d’aujourd’hui» comme elle l’a si bien dit, «Perséides» sous une pluie de lumière provenant de la foule, «Be My Baby», provenant de la trame sonore de la série Trauma et «Imparfait», magnifique pièce de l’album Le cœur dans la tête.
Elle a profité de l’occasion pour tester une nouvelle pièce devant public, «Dominico», inspirée d’un itinérant du Mile-End décédé récemment. L’artiste a également su tirer quelques larmes aux spectateurs lorsqu’elle a interprété «Parce que (je t’aime)» de la grande Barbara, un texte magnifique gorgé d’intensité, et «Maman» en rappel, composé pour la pièce de théâtre La démesure d’une 32A, accompagnée au violon par la directrice artistique et fondatrice du festival, Angèle Dubeau. www.arianemoffatt.com.