SortiesMode et beauté
Crédit photo : Romi Quirion
La jeune entrepreneure en est déjà à sa cinquième édition à la braderie de mode de Montréal et à sa deuxième à Québec. Lorsque nous lui avons demandé pourquoi elle aime participer à ce rendez-vous des amateurs de mode, elle nous explique: «C’est sûr que c’est pour le contact avec le public. Moi, je suis chanceuse d’avoir un atelier-boutique, donc je vois un peu ma clientèle comparativement aux autres designers. Ma boutique est située dans le Vieux-Longueuil, alors la braderie ratisse plus large, car c’est aussi des gens qui m’ont découvert sur Internet ou sur Facebook.»
La créatrice de vêtements mentionne qu’elle s’inspire des tissus qu’elle trouve dans les showrooms pour concevoir ses collections: «Ça peut dépendre de beaucoup de choses, mais cela part souvent des tissus. J’achète des surplus de grosses compagnies, des restants de lots. Pour ma collection actuelle d’été, j’avais vu un tissu qui était comme une couverture mexicaine, ce qui a influencé la direction des couleurs et a donné une certaine touche mexicaine. Cela peut aussi partir de quelque chose que j’ai aperçu dans un film ou lors d’un voyage.»
Sa clientèle est ciblée, mais assez large. À sa boutique, elle vend aux femmes de 30 à 60 ans. Cependant, à la braderie, la designer nous explique qu’elle a vendu une camisole à une jeune fille de 15 ans et des robes à des dames de 70 ans. Selon les commentaires des clients, sa griffe a un style original et joyeux, avec une touche rétro. De plus, l’artiste ose la couleur, surtout dans ses collections d’été où elle intègre des motifs comme les pois, les cerises ou les cœurs. «Les gens me disent que mes vêtements sont jeunes. Pourtant, je vends beaucoup aux femmes dans la cinquantaine», constate la conceptrice.
La propriétaire de Pinkmuchacha considère qu’il est primordial d’acheter des produits québécois: «Si je veux que les gens nous encouragent pour que je puisse vivre, que ce soit à l’épicerie ou dans la culture, c’est important d’encourager nos pairs. Je pense qu’il est toujours possible de dénicher des créateurs de vêtements et de bijoux, et de les encourager. Ce mouvement-là est en train de progresser, je le vois lors des braderies et dans ma boutique. Les gens recherchent ce qui est fabriqué au Québec. Ils posent beaucoup de questions et ils sont contents lorsqu’on leur dit que c’est fait ici.»
Geneviève possède sa boutique-atelier dans le Vieux-Longueuil depuis un peu plus de deux ans. Au départ, ce n’était pas censé être une boutique, elle désirait simplement posséder un atelier ouvert au public. Finalement, à cause des permis de la ville, la créatrice a fait moitié boutique, moitié atelier. En plus de sa marque, on y retrouve également les créations de Fluolido et d’Euphory Design. Prochainement, elle souhaite intégrer d’autres artistes vu que son local s’est agrandi.
En primeur: une soirée est prévue pour promouvoir l’arrivée de nouveaux designers de bijoux et de vêtements à la boutique-atelier Pinkmuchacha. Pour plus de détails sur cet évènement et pour découvrir ses coquettes créations, visitez son site Web au: www.pinkmuchacha.com.