Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra au Métropolis: chaud devant! – Bible urbaine

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Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra au Métropolis: chaud devant!

Emir Kusturica et le No Smoking Orchestra au Métropolis: chaud devant!

Publié le 6 juillet 2012 par Sophie R. Bragg

Hier, au Métropolis, l’ambiance était on ne peut plus carnavalesque: merci à Emir Kusturica et au No Smoking Orchestra qui, sur scène, s’amusaient comme des gamins préparant un mauvais coup. Par ici la fiesta!

Le producteur, compositeur, cinéaste et musicien serbe d’adoption s’est d’abord approché du micro pour se présenter. «Je suis Emir Kusturica.» Celui qui avait reçu, l’après-midi même, le prix Antonio-Carlos-Jobim du Festival international de Jazz de Montréal a partagé l’heureuse nouvelle. Le signal était lancé, c’était maintenant le temps de fêter.

Huit hommes complètement déchaînés habitaient la scène en compagnie de leurs instruments: batteries, guitare électrique, basse, accordéon et violon. L’ensemble recréait le monde loufoque et farfelu de l’artiste. Le rythme soutenu et endiablé de la soirée a incité la foule à bouger énergiquement du premier au dernier morceau.

Lors de l’interprétation du titre «Fuck you MTV», le chanteur a demandé aux spectateurs de crier haut et fort «Fuck you MTV» après qu’il ait lancé «Do you agree?». Il n’en fallait pas plus pour que ses fans répondent au quart de tour, presque fiévreux. Le groupe a poussé la note encore plus loin en invitant une dizaine de personnes à monter et se déhancher sur scène. Le cinéaste, enflammé, s’est marré en donnant le ton de la chorégraphie à exécuter. L’absurdité était au rendez-vous et la foule en redemandait.

Entre chaque chanson, les accords pincés de la chanson thème de La Pantère rose se faisaient entendre. De l’Hymne de l’Union des républiques socialistes soviétiques en passant par quelques mesures de Pink Floyd, la joyeuse bande ne se refusait aucun plaisir et propageait volontiers sa folie.

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: Frédérique Ménard-Aubin

Écrit par: Sophie R. Bragg

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