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Sa présence sur scène et son ton charmeur sont indéniables, Damien Robitaille a su faire danser le Métropolis hier soir à l’occasion de sa rentrée montréalaise.
L’auteur-compositeur-interprète était accompagné de sept musiciens sur scène. La qualité de leur prestation était impressionnante. Ils enchainaient les chansons comme si le spectacle était rodé depuis une longue période.
Certes, les arrangements musicaux de Damien Robitaille sont riches, mais par moments, il aurait été pertinent d’avoir plus de volume pour les solos de cuivres, à l’arrière de la scène.
Dans une atmosphère estivale, la deuxième chanson à l’horaire du spectacle a mis en place le ton que Robitaille voulait installer dans la salle. Dès les premiers accords de «Serpents et échelles», de son album Omniprésent, la réaction a été immédiate, des cris se sont fait entendre et plusieurs se sont mis à danser. Après un temps mort au milieu de la première partie du spectacle, causé en partie par son choix d’interpréter des pièces un peu moins connues de son répertoire, il a su ramener l’attention de son public. Juste avant l’entracte, il a enchaîné les chansons «Mot de passe» et «Ta maman m’amadoue», en ne manquant pas de faire participer la foule réunie dans la salle.
«Mètres de mon être» a permis à François Richard, aux claviers, de montrer tout son savoir-faire musical. C’est finalement sur la mélodie de «Plein d’amour» que Damien Robitaille a quitté le Métropolis. Une note positive pour un spectacle à son image. Notons aussi qu’un (ou plusieurs) soutien-gorge ont été lancés sur scène, ce qui n’a pas manqué de faire réagir le chanteur charmeur.
Les sonorités un peu plus latines, installées par le rythme rapide à la basse électrique et les percussions vont bien à la musique de l’auteur-compositeur-interprète. Il ne faut cependant pas qu’il tombe dans le panneau de revisiter toutes ses pièces en y ajoutant cette saveur. On avait parfois une impression de déjà-entendu et de répétition lors du spectacle.
Damien Robitaille continuera sa tournée à travers le Québec et s’arrêtera le 11 avril prochain au Grand Théâtre de Québec.
*Consultez aussi notre dossier photo et notre critique de son album Omniprésent.
Appréciation: ***
Écrit et photographié par: Andréanne LeBel