Canailles à la Sala Rossa: «Trashitude»

Affichant sold out à l’entrée, les huit membres de Canailles sont montés sur scène à 21 h 45, bien équipés de musique à bouche et de planche à laver en main. Dans la foule, tout le monde était au rendez-vous, matantes et amis, y compris Show Lapin, qui a offert une séance photo des plus intimes avant le spectacle.

Le groupe a commencé sa prestation avec «Le cirque», chanson qui se retrouve sur son premier maxi. Il a ensuite offert toutes les chansons de son dernier album, autant la poignante «Muraille de Chine» que les pépés à la «Bien-être». Avec quelques présences scéniques de Jérôme Dupuis-Cloutier à la trompette, Bernard Adamus à l’harmonica, Vincent Evans au violon et Socalled à l’accordéon (ce dernier a réalisé l’album Manger du bois), il faut dire que la scène de la Sala Rossa n’a peut-être jamais soutenue autant de gens que pendant la dernière toune «J’l’haïs», où tous les musiciens étaient présents en même temps.

Avec un groupe aussi trash et entraînant, impossible de ne pas gueuler les paroles avec eux et de se bouger le corps en tapant des mains haut et fort. Même si la foule était cordée comme des sardines, Canailles a néanmoins décidé lors de la troisième chanson qu’il était temps de faire un bon vieux set carré. Résultat: de légers mosh pit et du bodysurfing pour les plus audacieux. Inutile de dire que le party était pogné!

Même si le groupe peut avoir des airs de bêtes de foire qui frôlent le rugueux, leur musique bien garnie et leurs paroles axées sur le quotidien sauront naturellement transporter quiconque dans la parade. Yodel ay hee hoo!

Appréciation: ****

Crédit photo: Jim Chartrand

Écrit par: Valérie Lachaîne