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Crédit photo : Victor Diaz Lamich
Celui qui prête son nom d’artiste à une espèce de chimpanzé africain a démarré sa prestation tout en clochettes avec «Cirrus», une pièce tirée de son plus récent album, paru en mars 2013 sous l’étiquette Ninja Tune. Gonflé à bloc, Bonobo a ensuite offert «Sapphire», avant de démarrer «Towers», laquelle allait marquer l’arrivée sur scène de l’élégante chanteuse londonienne Szjerdene, avec ses cheveux courts et son sourire charismatique.
Durant «Stay the Same», trois musiciens se sont rendus à l’avant-scène, chacun avec un instrument à vent, avant de battre la mesure à coup de trompette, trombone et saxophone sur la douce mélodie, un brin trip-hop, qu’on retrouve sur l’excellent Black Sands, paru en mars 2010. Puis, «Kiara» a dégourdi le public, le forçant à se déhancher un peu, l’aisance de Bonobo derrière ses platines aidant également à détendre l’atmosphère.
Il faut avouer que les morceaux plus downtempo avec des percussions empruntant au hip-hop ont extrêmement bien coulé hier, comme le succès «Kong» qui a été fort bien accueilli, tout comme «Emkai» et «We Could Forever». La ballade «First Fires» a été la preuve que Szjerdene possède réellement une voix d’ange, alors que la pièce «El Toro», longuement étirée, a permis au batteur et au saxophoniste d’y aller chacun d’un impressionnant solo.
Homme de peu de mots, Bonobo s’est adressé à la foule à de rares occasions, préférant jouer derrière ses platines ou claquer les cordes de sa basse d’une seule main. En spectacle, sa musique adopte une tout autre dimension, la compagnie de ses sept musiciens l’aidant à colorer ses rythmes tantôt expérimentaux, tantôt plus accessibles.
Krystale
La Montréalaise aux cheveux de jais Krystale a offert quelques chansons tirées de son premier album intitulé Machine. Avec son chant assez pop, la chanteuse a réussi à faire bouger les spectateurs aux premières loges, ses mélodies jazzées par la basse sautillante de Pierre Erizias aidant aux déhanchements. Accompagné de son groupe, elle a livré entre autres les pièces «Arrows» et «Cold Without You», avant de clôturer sa courte prestation avec «Machine», dont les paroles «I’m a machine» étaient malheureusement trop répétitives pour être agréables à chanter. Ainsi, rien de nouveau sous le soleil, mais la groove de Krystale est agréable à l’oreille et ses mélodies légères ont bien réchauffé la place avant l’arrivée de Simon Green. Pour en connaître davantage, visitez le http://krystale.bandcamp.com.
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de la rédaction