SortiesÀ la découverte des trésors cachés de Montréal
«À la découverte des trésors cachés de Montréal»: le quartier Pointe-Saint-Charles
Un quartier qui regorge de jolies maisons ouvrières
Crédit photo : Frédérique E. Dadié
L'idée avec cette chronique, c'est de vous présenter les joyaux des nombreux quartiers de Montréal. Car il est souvent inutile d'aller bien loin pour découvrir toutes sortes de petites merveilles. En tant que nouvelle passionnée de photographie, Frédérique E. Dadié a décidé d’explorer, pour sa troisième excursion, le quartier Pointe-Saint-Charles. Vous êtes prêts? Suivez-nous et devenez, vous aussi, touriste dans votre ville.
Pointe-Saint-Charles, dans l’arrondissement du Sud-Ouest, est le quartier le plus ancien de Montréal après le Vieux-Montréal. Situé à la sortie du pont Victoria et du pont Champlain le quartier fut nommé en l’honneur de l’évêque Charles Borromée, saint patron de Charles Le Moyne.
Aujourd’hui, et loin des circuits touristiques, je vous invite à découvrir à mes côtés le quartier qui regorge de jolies rues aux maisons ouvrières de la fin du XIXe siècle.
Surveillez la suite de notre série «À la découverte des trésors cachés de Montréal» avec une visite en mots et en photos des quartiers Vieux-Rosemont et Beaubien. À lire très prochainement!
Le quartier Pointe-Saint-Charles en photos
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Voici, en coin, le fameux restaurant Paul Patates fréquenté par Rogatien, le personnage principal de la série Taxi 0-22, interprété par Patrick Huard. On y sert des hot dogs depuis… 1958! -
En s’enfonçant dans le parc Marguerite-Bourgeoys, on y croise un sentier qui traverse le parc en diagonale. -
Sur ce sentier sont gravés les noms des 36 premières Filles du Roy à être arrivées de France en 1663 pour marier les colons français et peupler la colonie. Trente-six amélanchiers ont également été plantés dans le parc en leur honneur. -
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Une sculpture de Pierre Bourgault (2005): «Le village imaginé». Inscrite dans l'histoire et dans l'esprit du lieu, l'oeuvre commémore le 350e anniversaire de l'arrivée de Marguerite Bourgeoys à Montréal et de la Grande Recrue, une vaste opération de recrutement de colons organisée en 1653. -
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Planté au centre du parc, le nœud constitue une métaphore du cœur du village, tandis que les maisons font écho à la diversité culturelle du quartier. -
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L’ancien Bain Hogan, construit en 1931. Devenu un immeuble à condos en 1998, il a encore fière allure avec son architecture. -
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On poursuit notre chemin et on atteint le pavillon d’accueil du musée et site historique de la Maison Saint-Gabriel. On y trouve quatre zones qui correspondent aux quatre étapes de l’évolution de la ferme, du XVIIe au XXe siècle: le boisé, la terre défrichée, le champ céréalier et le champ maraîcher. -
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La Maison Saint-Gabriel fait alors son apparition, il s’agit de la plus vieille maison de ferme de Montréal. Elle est en fait une reconstruction datant de 1698, car la maison originale fut détruite par un incendie quelques années après son acquisition. -
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L'école Saint-Gabriel arbore avec sa grande murale de 165 mètres carrés! Réalisée en 2013 par Annie Hamel, et produite par MU, elle s’intitule «Étoffes de pionnières», toujours en mémoire des fameuses 36 premières Filles du Roy arrivées en Nouvelle-France. -
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On longe la voie ferrée qui sépare Pointe-Saint-Charles en deux. Les membres du Collectif est constitué de dix personnes qui vivent à Pointe-Saint-Charles et qui se sont mises ensemble pour créer une murale sur le mur de soutènement de la voie ferrée. -
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Le jardin des citoyens a pour mandat d’aider les citoyens, les groupes communautaires, les institutions et les commerces à améliorer la qualité de vie de leur quartier. -
De l’autre côté se dresse la bibliothèque Saint-Charles, qui occupe l’ancienne caserne de pompiers Saint-Gabriel (1892) depuis 40 ans. L’intérieur de cette bibliothèque, des plus attrayantes, ne nous laisse pas indifférents. -
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Avec le beau temps se crée la proximité et avec la proximité naît l’amour. En espérant que vous avez apprécié votre visite!
Curieuse exploratrice
Chimiste-scientifique de profession, Frédérique a développé une toute nouvelle passion qui progressivement se transforma en véritable amour pour la photographie.
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