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Notre excursion débute au métro Villa-Maria. D’emblée, on remarque l’œuvre d’André Léonard, intitulée «Cercles» (1981). La promesse d’une balade qui va s’avérer intéressante.
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En chemin, on voit apparaître un clocher entre les branches: c’est le clocher de l’église Notre-Dame-de-Grâce.
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Inaugurée en 1853, l’église Notre-Dame-de-Grâce a été construite par l'un des plus brillants architectes montréalais anglophones du XIXe siècle, John Ostell (1813-1892).
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À quelques pas de l’église se trouve un édifice digne d’un petit palais européen. On y remarque une entrée magnifique et une sculpture à couper le souffle.
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Non loin du chemin de la Côte Saint-Antoine se dévoile assez vite un clocher qui frappe par son immensité: c’est celui de l’ancienne église St. Augustine of Canterbury, aujourd’hui baptisée River’s Edge Community Church. Sa silhouette domine l’horizon à travers les arbres des feuilles…
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Le parc Notre-Dame-de-Grâce est l'un des plus vieux espaces verts du quartier. Malgré les dégâts majeurs faits par l’orage de 2017, nous sommes heureux de constater que les rénovations faites pour restaurer ce beau parc ont porté leurs fruits.
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On s’y assoit pour se détendre, lire et profiter de la nature urbaine.
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Et on y joue et s’y promène avec plaisir.
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Une sculpture touchante et inaugurée à la mémoire des disparus de la Première et de la Seconde Guerre mondiales fait son apparition au coin de la rue.
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Au coin de la rue se trouve la garderie éducative Notre-Dame-de-Grâce. Cette garderie privée, œuvrant dans le quartier depuis plus de 37 ans, propose un programme pré-scolaire éducatif et enrichi afin de transmettre aux enfants de bonnes valeurs et une certaine autonomie.
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Voici le Empress Theatre, un bâtiment de style néo-égyptien. Inauguré en 1927, il est aujourd'hui à l'abandon depuis maintenant 25 ans suite à un incendie. Mais la façade reste toujours fort impressionnante.
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On a l’impression que la tête de Sphinx monte la garde au sommet de sa colonne…
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On ne sait pas trop à quoi s’attendre en allant plus loin dans cette aventure. Il y a en tout cas cet édifice qui attire l’attention: l’ancien bureau de poste qui ne manque pas de panache.
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En faisant quelques pas, on aperçoit au coin d’une rue une autre curiosité qui mérite un arrêt: l’Alley Cat Gallery. Cette ruelle, située entre un salon de beauté et un fleuriste, est couverte de tableaux et de dessins de chats.
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C’est l’initiative d’un résident, John Jordan, qui fut inspiré par son propre chat: Humbert. Cette œuvre représentant son animal est la plus vieille peinture de cette allée.
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Récupéré à la SPCA il y a quatre ans, selon nos propres recherches, Humbert errait auparavant dans les rues de Verdun. Quel immense plaisir de rencontrer la star en chair et en os.
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Ainsi, depuis plusieurs années, John affiche sur ces murs de briques des œuvres représentant de jolis félins.
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Les résidents apprécient cette attention de la Coopérative de solidarité Transition NDG, un organisme à but non lucratif visant à accroître la résilience en mettant en place le principe des jardins communautaires.
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En dépassant la rue Grand Boulevard, au croisement de Madison, une murale se dresse: «Notre-Dame-de-Grâce / Our Lady Of Grace», une œuvre des studios créatifs Ashop. La murale de cinq étages de haut illustre notamment des points de repère du quartier.
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Plus loin, sur la rue Benny Farm, se dresse une petite habitation aux allures campagnardes qui ne manque pas de cachet.
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Ce qui frappe le plus dans l’édifice de la bibliothèque Benny, ce sont d’emblée les nombreuses couleurs vives qui nous accueillent. Les longues bandes de briques rouges vives font référence aux murs de briques qui caractérisent l’ensemble des édifices de la rue Benny Farm.
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Encore une fois, les couleurs vivifiantes de cette bibliothèque nous mettent de bonne humeur et nous font tourner la tête à la fois. De l’entrée principale…
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En passant par ses escaliers orange…
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Et ses toilettes vertes… que dire de plus!
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Au coin de l’avenue Monkland se trouve le Café de Mercanti. Sur le mur du café se trouve la fameuse Bocca della Verita (traduction: bouche de la vérité) qui est, selon la légende, la Bouche de la Vérité qui aurait tranché la main de tous les menteurs à Rome.
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Terminons cette balade dans Notre-Dame-de-Grâce avec les murales artistiques qui ont attiré notre attention et qui, selon nous, méritent le détour.
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