Sorties3 bonnes raisons de
Crédit photo : www.evenko.ca
Parce qu’il a le potentiel pour être une star de la pop avec son album Bloom
Le magazine en ligne FADER déclarait, dans un article paru le 5 septembre dernier portant sur Troye Sivan, que la «pop music is dead but Troye Sivan is still incredible». Il soutenait cet énoncé plutôt drastique d’une explication malheureusement vraie et vérifiable: il est difficile, en 2018, de se hisser dans le top 10 du Billboard charts. Même avec les 65 000 écoutes récoltées pour «My My My», le titre n’a accédé qu’à la position… no 80! My My My… oui! Le journaliste Myles Tanzer ajoutait: «In 2018, it seems to be impossible for any pop artist to really conquer». Qu’à cela ne tienne, s’il est aussi difficile pour les artistes de la nouvelle pop – sauf si on s’appelle Ariana Grande, l’important c’est que Troye Sivan a livré, avec Bloom, une parfaite continuité à Blue Neighbourhood, qui mettait pourtant la barre haute avec des chansons telles que «Wild», «Bite» ou encore «Fools». S’il y a près de vingt millions de fans qui le suivent sur les réseaux sociaux, c’est qu’il a l’échine pour être une pop star!
Parce qu’il a toujours eu un flair artistique et un goût prononcé pour l’esthétisme
Troye Sivan a toujours su bien s’entourer, que ce soit lors de ses collaborations musicales ou artistiques, et c’est la raison pour laquelle chacun de ses visuels est aussi tape-à-l’œil; tant au niveau de ses pochettes de disques, que ses photos de presse, ou ses affiches promotionnelles. Anecdote: c’est une artiste taïwanaise du nom de Hsiao-Ron Cheng qui a illustré la pochette du EP Wild, où l’on aperçoit un dessin de Troye Sivan, le buste tourné de profil, avec un nid de fleurs jaunes à la place des yeux. Cette artiste, qui semble sensible aux couleurs pastel, aux univers fleuris et aux scènes fantasmagoriques, a en tout cas ravi l’Australien, qui a choisi son art pour une collaboration. Parions qu’elle aura su influencer l’artiste pour l’affiche toute en fleurs de sa tournée Bloom, qui représente l’abondance et la croissance! De plus, en entrevue avec Fashion, Troye Sivan révélait que son petit ami Jacob Bixenman, un photographe professionnel, se plaisait à prendre beaucoup de photos, spécialement de lui!, et qu’il avait fait du beau travail pour le Bloom book, un ouvrage illustré de 32 pages pour les fans de Troye Sivan qui souhaiteraient découvrir des images jamais publiées.
Parce qu’il fait partie de cette nouvelle vague d’artistes qui aiment la jouer franc-jeu
À l’instar de Christine and the Queens a.k.a. Chris, qui a effectué un retour plutôt remarqué sur la scène cette année, non seulement pour annoncer une nouvelle tournée et un nouvel album, mais également une nouvelle identité, voilà que Troye Sivan, avec Bloom, en profite lui aussi pour redéfinir qui il est comme artiste et qui il est comme personne, intérieurement. «I wanted to write music that I didn’t feel like – I’m sorry – bullshit. I didn’t want to bullshit anybody», a-t-il lancé au magazine Them., précisant qu’il souhaitait la jouer franc jeu. Par ailleurs, Bloom n’est pas seulement une suite réussie de Blue Neighbourhood, c’est aussi un assemblage de pièces dont les textes, davantage matures, reflètent l’évolution de Sivan comme artiste queer en paix avec son orientation sexuelle, en paix avec ses valeurs, en paix avec son désir profond: «An ode to the boy I love / Boy, I’ll die to care for you / You’re mine, mine, mine, tell me who do I owe that to?», chante-t-il sur «My My My». Avouez que ça vous donne envie de venir chanter avec lui!