Sorties3 bonnes raisons de
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Parce qu’il a su accéder au rang des jeunes géants de la soul
C’est en 2015, il y a de cela trois ans seulement!, que Leon Bridges a abouti de son tout premier album solo, Coming Home, signé sous le label américain Columbia. Cet opus, qui comporte des notes de soul, de jazz et de R&B bien ancrées au cœur de ballades rétros et fifties, a en quelque sorte été le tremplin d’un artiste qu’on ne connaissait pas hier et qu’on s’arrache aujourd’hui: il a partagé la scène avec Sir Paul McCartney et Stevie Wonder, il a vécu son moment de gloire à Saturday Night Live (en étant présenté par Ryan Gosling!), en plus de voir son album remporter les honneurs au Grammy dans la catégorie «Meilleur album R&B». Vous êtes fan de la série télé Big Little Lies? Eh bien, peut-être que vous ne le connaissiez pas encore avant de lire ces lignes, mais vous avez déjà assurément entendu sa ballade «River», qui a connu un véritable succès viral. Bref, Leon Bridges a le vent dans les voiles, et il a tout pour devenir un géant du soul.
Parce qu’il fait revivre les thèmes sacrés de la musique soul et R&B
Leon Bridges a vécu un éveil musical plutôt tardif, lui qui vient d’une famille religieuse où il n’avait pas réellement le droit – foi oblige, d’écouter de la musique séculière dite laïque. Qu’à cela ne tienne, le Texan, au fil des ans, a pris ses distances des croyances religieuses de ses proches pour jeter son dévolu dans la musique et plus spécialement le soul. Lui qui ne souhaite aucunement suivre les traces d’un Sam Cooke se plaît plutôt à parler de Bruno Mars ou d’Usher lorsque vient le temps de parler influence et nostalgie. À l’instar d’un Stevie Wonder, des Supremes ou encore des Temptations, Leon Bridges a su tracer sa voie avec ce timbre mielleux et caressant flirtant avec celui de Dan Auerbach des Black Keys, et en revisitant ces thèmes chers aux géants du soul, comme la connexion à l’âme et le retour aux sources, la joie et le désespoir, la nature et les éléments comme le soleil ou l’eau. «You are the sunshine of my life», chante Wonder. À cela Bridges aurait pu répondre: «You’re my one and only woman» («Coming Home»).
Parce qu’il dégage un charisme exceptionnel lorsqu’il foule une scène!
Leon Bridges a d’ailleurs su charmer les fans Montréalais, notamment lors de son passage au Théâtre Corona, rue Notre-Dame, ou mieux encore, au Festival de Musique et Arts Osheaga. C’était plus précisément lors de l’édition 2016, où il avait fait sensation, avec ce parfait t-shirt sur lequel on pouvait lire «Texas gentlemen», et ses lunettes Ray Ban, qui lui donnaient le parfait look du chanteur néo-soul qui vit sa vie en mode rétro. Véritable carte de mode, en plus d’être beau garçon, Bridges ne possède pas qu’un magnifique timbre de voix pour faire tomber ses dames (et ses messieurs): il est aussi un charismatique chanteur et un compositeur doué qui habite la scène et qui sait donner une dimension nouvelle à ses pièces lorsqu’il se retrouve à les interpréter devant public.