«Where the Kids Are» de Blondfire – Bible urbaine

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«Where the Kids Are» de Blondfire

«Where the Kids Are» de Blondfire

4 chansons, 4 bonbons

Publié le 18 décembre 2012 par Émilie Langlois-Pratte

Crédit photo : http://blondfiremusic.tumblr.com

Autrefois appelé Astaire, le duo frère-soeur Blondfire, formé par Erica et Bruce Discroll, originaires de Los Angeles, a compris qu’il n’était pas nécessaire de créer de la musique bien complexe pour donner du contenu de qualité et agréable à écouter. Donnant dans la pop électro, on pourrait facilement identifier leur musique comme étant un croisement entre les rythmiques efficaces de la formation Teddybears STHLM et la voix délicate et féminine d'Eleanor Blake Hazard (The Submarines). Ils ont sorti en novembre dernier leur tout nouveau maxi, intitulé Where the Kids Are.

Quatre chansons, quatre bonbons, et une sonorité tout droit sortie des années 80, qui ne s’éloigne pourtant pas des tendances musicales actuelles. Est-ce que c’est original? Pas tellement. Mais cela ne leur enlève rien; les chansons sont vraiment bien ficelées, les arrangements sont quasi parfaits, les rythmes, catchy et bien vivants, le tout relevé d’une naïveté attachante et d’une légèreté qui fait du bien. Tout, mais vraiment tout dans leurs mélodies donne l’envie folle de se mettre à danser.

La première pièce homonyme, Where the Kids Are, fait drôlement penser au single «Yours to Keep» de Teddybears STHLM qu’on a notamment pu entendre dans une pub d’Apple. «Light it up, just give it up, Where the kids are running free tonight» peut-on entendre pendant le refrain. Il y a une petite urgence de vivre, et cette éternelle quête de liberté; des sujets vieux comme le monde et pourtant toujours modernes. Gageons que le refrain vous restera dans la tête toute la journée! Le même letimotiv revient lors de la toute dernière composition des plus entraînantes, «Walking with Giants». Lors que le duo chantonne «We’re larger than life, you and me, we’re reaching the sky», on pourrait presque y croire l’espace d’une chanson.

L’auteure-compositrice-interprète et musicienne, lors de la ballade douce et joviale «Hide and Seek», semble prête pour l’Amour avec un grand A et à la recherche l’être cher. L’opus prend une tournure un peu moins rose sur un ton un peu plus dramatique lors de la chanson «Waves», et nous rappelle que la vie est comme une vague; lorsque tout va mal, on doit simplement se retrousser les manches et continuer d’avancer.

Bref, le maxi est vraiment réussi, si ce n’est qu’on peut rester sur notre soif. La formation est réputée pour sortir uniquement des maxis, espérons donc qu’elle caresse le rêve, un jour, d’offrir à ses fans un album complet.

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