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Crédit photo : Warner Bros
Janvier 2012, la chanson s’est vendue à plus de 45 000 fois sur le U.S. iTunes, signe qu’Atlas Genius détenait une véritable œuvre d’art entre les mains en attente d’être présentée, comme l’incontournable David de Michel-Ange. C’est seulement au mois de juin que le tandem, désormais en formule trio, sortait son premier EP autoproduit, Through the Glass.
When it Was Now s’ouvre sur la pièce funky aux influences dance 80’s «Electric», dont les premiers accords trahissent d’emblée la tasse du thé du groupe, à savoir une musique rock assaisonnée ici et là de rythmiques pop et électro, signe que Darren Sell, ami et claviériste des Jeffery, y signe sa touche personnelle avec aplomb. «If So», avec son refrain entraînant, résultante d’une guitare électrique saccadée et d’une couche synthétique rugueuse, déploie ici tout le savoir-faire du groupe, dont les influences DVAS, Imagine Dragons et twenty | one | pilots sortent enfin au grand jour.
Atlas Genius a parfois ses moments plus tendres, plus posés, notamment sur «Black Seat», «Through the Glass» et Don’t Make a Scene», dont la dynamique du groupe, moins festive dans l’ensemble, rappelle les meilleurs jours d’Interpol, surtout au niveau du caractère épuré de la guitare. Sinon, Atlas Genius multiplie la bonne humeur et les mélodies contagieuses dont les rythmiques s’impriment en tête presque instantanément. Avec des morceaux comme «Trojans», «On a Day» et le single «Symptoms», en fin d’album, il est difficile de ne pas hocher de la tête ou de taper du pied.
S’il y a bien une seule chose à reprocher à Atlas Genius, c’est la durée de ce tout premier album, qui dure à peine 38 minutes. C’est bien peu pour un disque aussi enlevant. Si vous aimez le rock contagieux de Frightened Rabbit, la fougue électro d’Awolnation et le charisme pop d’Imagine Dragon, When it Was Now est décidément un album à vous procurer.
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de la rédaction