Un premier album homonyme pour Stéréosaure – Bible urbaine

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Un premier album homonyme pour Stéréosaure

Un premier album homonyme pour Stéréosaure

Du rock garage sherbrookois prometteur

Publié le 17 février 2014 par Romi Quirion

Crédit photo : http://stereosaure.bandcamp.com

La formation rock garage francophone Stéréosaure a sorti son premier album déjà disponible sur Bandcamp depuis le 23 décembre dernier. Le trio l'a officiellement lancé à l'occasion d'un concert au Boquébière le 18 janvier dernier. Fondée en 2009, la formation a évolué au fil du temps, mais les rockeurs locaux sont fiers de pouvoir regrouper enfin leurs succès sur un disque. Un album attendu qui donne un résultat plus que satisfaisant et fort entraînant!

Les débuts du groupe remontent en 2009 quand le leader Louis-Jean Trudeau décide de fonder Stéréosaure avec son ami, le bassiste Frédéric Truax. Le chanteur a commencé à jouer de la guitare sur le tard, vers 20 ans, mais de façon intensive. Les deux membres ont appris à jouer de leurs instruments précisément pour fonder le band. Ensuite, le batteur Sébastien Lépine s’est rapidement joint à eux. En 2013, Frédéric Truax quitte le groupe faute de temps et c’est Stéphane Messier (aussi leader d’Union General) qui a pris le relais. De plus, ce dernier s’est occupé de la prise de son et du mixage de l’album (en collaboration avec Jean-Philippe Villemure).

Le chanteur et compositeur du groupe est un mélomane qui apprécie plus particulièrement le rock britannique et ça se dégage dans la façon dont il joue de la guitare. On remarque aussi une touche très rétro des années 70, avec ses refrains et ses choeurs accrocheurs, ainsi qu’un effet vieillot dans la voix du chanteur. On constate une influence new wave qui rappelle parfois The Cars hormis les claviers.

Un opus qui déménage bref, composé de dix chansons brèves avec sa guitare électrique décoiffante, sa basse lourde et sa batterie intense. Les pièces qui se démarquent du lot sont plus particulièrement «Libertarium», pour son refrain yé-yé à la Breastfeeders, «Éléphant élégant», pour son impressionnant jeu de batterie dont la finale évoque le style de Matt Helders du groupe Arctic Monkeys, et l’excellente «Sitar», qui nous fait constater à quel point le trio est composé de musiciens doués. Une petite réserve par contre sur le fait qu’il est souvent ardu de comprendre les paroles de Louis-Jean Trudeau (sauf trois compositions qui sont cosignées Trudeau-Truax). La musique étant en avant-plan ainsi que l’effet tamisé dans la voix du chanteur fait en sorte que nous perdons des bouts de textes, malheureusement.

Stéréosaure ne réinvente pas le style, mais plusieurs de leurs pièces restent solidement ancrées dans la tête.

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