Un clin d'oeil choc aux grands du septième art avec le clip «Crystel» de Philippe Brach – Bible urbaine

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«Crystel, c’est un amour impossible, une situation où t’as pas le choix de regarder le party se dérouler sans pouvoir en faire partie, d’où mon personnage en chaise roulante qui est témoin d’un réseau de prostitution meurtrière. Il aimerait y être, mais sait très bien ce qui l’attendrait s’il se déplaçait en face. C’est pourquoi il se contente d’épier et de développer une relation à distance avec une des prostituées. Il essaie de comprendre, de se plonger dans sa tête, raison pour laquelle il se procure du plaisir par strangulation. Akim et moi on s’est pété un trip en rassemblant des clins d’oeil à plusieurs de nos réalisateurs préférés communs, soit David Lynch, David Cronenberg, Gaspar Noé, David Fincher, Alfred Hitchcock, Dario Argento pis encore là j’en passe.»

L’auteur-compositeur-interprète Philippe Brach y va d’une longue mise en contexte pour mettre les points sur les «i» au sujet de son plus récent vidéoclip réservé aux 18 ans et plus «Crystel», qui risque d’en surprendre plusieurs. Et le mot «surprendre» peut être un euphémisme, tout dépend, en vérité, des limites de chacun. Fort bien réalisé, ici saluons le talent du scénariste et réalisateur Akim Gagnon (voyez son clip pour VioleTT Pi ici), qui a très certainement donné vie et suspense au texte original et poignant de Brach. Or, la question à se poser est: sont-ils allés trop loin? Sexe oral, sang qui gicle, gorge tranchée, il faut certainement être un public averti pour visionner ce clip, mais était-ce nécessaire d’en faire autant?

Ceux qui connaissent Philippe Brach savent qu’il n’a pas la langue dans sa poche et qu’il aime dire ce qu’il pense, certes à voix haute, et même si ça choque les bonnes gens. Laissons donc le web se faire sa propre opinion. Pour le reste, on salue l’excellent travail de réalisation qui offre sensations et surtout un chouette clin d’oeil à Rear Window («Fenêtre sur cour») d’Alfred Hitchcock, mais avec un oeil de pirate en prime et plus d’hémoglobine en banque. Pas de quoi solliciter les services d’un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle, donc!

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