«The Wrong Side of Heaven & The Righteous Side of Hell (vol. 2)» de Five Finger Death Punch – Bible urbaine

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«The Wrong Side of Heaven & The Righteous Side of Hell (vol. 2)» de Five Finger Death Punch

«The Wrong Side of Heaven & The Righteous Side of Hell (vol. 2)» de Five Finger Death Punch

Un deuxième chapitre impertinent

Publié le 9 décembre 2013 par Vanessa Therrien

Crédit photo : lamusicblog.com

Five Finger Death Punch est de retour avec le deuxième volume de The Wrong Side of Heaven & The Righteous Side of Hell. Alors que le premier est disponible depuis le 30 juillet dernier, le chanteur Ivan Moody, les guitaristes Zoltan Bathory et Jason Hook, le bassiste Chris Kael et le batteur Jeremy Spencer n'offrent aucune surprise à leurs fans pour la seconde partie de leur disque: un album qui ressemble tellement au premier volume qu'on a l'impression qu'il s'agit du même opus.

Le disque débute avec les chansons «Here To Die» et «Weight Beneath My Sin», où on doit vérifier s’il s’agit du même titre tellement les chansons offrent des similarités. Par contre, les fans du groupe seront probablement très heureux d’apprendre que sur sa nouvelle offrande, 5FDP garde la même formule que sur ses derniers albums en mettant de l’avant un mélange métalcore à la Slipknot, Disturbed, Stone Sour et un soupçon de Drowning Pool, formule qui a toujours joué en leur faveur au cours des années.

Il est pertinent de noter que les deux volumes de The Wrong Side of Heaven & The Righteous Side of Hell ont été enregistrés entre 2012 et 2013 au Hideout studios à Las Vegas par Kevin Churko (Ozzy Osbourne, In This Moment). De ce fait, les deux composantes se suivent et se ressemblent: on remarque les mêmes points positifs ainsi que les mêmes bémols. Pendant que Spencer ne déçoit jamais, les guitaristes Bathory et Hook épatent la galerie une fois de plus, le tout supporté par le bon travail de Kael. Moody laisse parfois tomber ses fans, tant pour ses écrits sans profondeur que pour sa performance vocale, tout comme il l’avait fait sur la première partie. Ce dernier affirme qu’il n’apprécie pas les périodes d’enregistrement en studio, et cette attitude transparaît malheureusement dans sa performance vocale. On sent un chanteur blasé, comme sur certaines pièces du volume précédent.

Même si l’on peut voir plusieurs similarités avec le disque sorti cet été, le deuxième album diffère sur quelques points. En effet, la plus évidente est l’absence de titres enregistrés avec des artistes invités. Rappelons que la première partie débutait en force avec le dieu du métal Rob Halford (Judas Priest), en plus de pouvoir compter sur les performances de Max Cavalera (Sepultura), Maria Brink (In This Moment) et Jamey Jasta (Hatebreed), qui, par leurs talents auréolant différentes sphères de la musique metal, apportaient une sonorité intéressante sur l’album du groupe californien. Les fans de la formation pourront maintenant se réjouir de pouvoir écouter douze chansons ne mettant que le groupe américain à l’avant-plan.

Sur une note tout aussi positive, il est impossible de passer sous silence deux titres qui se démarquent du reste de l’album, soit «Cold» ainsi que la reprise de «House Of The Rising Sun», qui a d’abord été popularisée par le groupe The Animals. Cette dernière surprend par sa nouvelle forme et saura plaire aux amateurs du groupe métal ainsi qu’à ceux qui l’ont connue grâce à la version sortie en 1964. À noter que la deuxième ballade «Cold» est définitivement l’une des meilleures pièces que l’album ait à offrir, en plus de mettre le talent de chanteur du groupe à l’avant-plan. Pour les amateurs de musique agressive, «Wrecking Ball» et «Let This Go» se distinguent des autres titres par leur style un peu plus lourd que la moyenne.

En somme 5FDP ne réinvente pas le roue et c’est à se demander pourquoi ils ont décidé d’enregistrer un album double alors qu’un seul et unique opus des meilleurs featurings, covers et chansons originales aurait très bien pu faire l’affaire. On a cependant opté pour la production de deux volumes, ce qui fait en sorte que le second nous donne l’impression que l’on assiste à une copie d’un disque déjà sur les tablettes depuis l’été dernier.

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