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Crédit photo : Interscope
En effet, l’esprit revendicateur auquel la formation nous a habitués est moins palpable. Par ailleurs, le chanteur du groupe, Tim McIlrath, a révélé dans plusieurs entrevues que cet enregistrement était beaucoup plus personnel et introspectif que les parutions précédentes.
Cela n’empêche pas Rise Against de nous offrir plusieurs extraits politisés, dont «The Eco-Terrorist In Me», qui est une réponse aux lobbyistes qui tentent de discréditer l’activisme environnemental, ou encore «A Beautiful Indifference», qui aborde le mouvement Occupons.
Il y a également la ballade «People Live Here», qui nous rappelle inévitablement «Swing Life Away», laquelle est davantage philosophique. Mais il y a quelques chansons plus personnelles qui explorent les relations qui atteignent le point de fracture, c’est le cas avec «I Don’t Want To Be Here Anymore» et «Methadone».
C’est une très bonne offrande, en continuité avec ce que le quatuor a offert par le passé. La voix de McIlrath demeure l’un des instruments prédominants du groupe, le chanteur a cette habileté d’osciller entre le chant et le cri avec beaucoup de fluidité, conférant ainsi une dimension particulièrement émotionnelle aux paroles.
Cependant, l’auditeur remarquera qu’il manque une petite étincelle, comme si l’aspect enlevant s’est légèrement amoindri. Peut-être est-ce parce que les riffs de guitare sont moins engageants qu’auparavant.
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de la rédaction