«Synthetic Ascension Design» de Cryptik Howling – Bible urbaine

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«Synthetic Ascension Design» de Cryptik Howling

«Synthetic Ascension Design» de Cryptik Howling

Une atmosphère glauque qui saura en séduire plus d'un

Publié le 14 mai 2013 par Vanessa Therrien

Crédit photo : http://cryptikhowling.bandcamp.com

La formation black métal symphonique Cryptik Howling revient en force avec Synthetic Ascension Design, son troisième album. Le quintette de Rouyn-Noranda, qui a récemment offert un nouveau clip pour la chanson «World Shepherd», est plus fort que jamais et livre cet opus de onze pièces de défoulement pur et dur qui saura plaire aux fans de musique brutale.

Même si ce genre musical est méconnu de certains, tous seront en accord pour affirmer que le disque met de l’avant un son impeccable. Il faut mentionner que le groupe s’est encore entouré des bonnes gens: on peut notamment compter sur Yannick St-Amand (ex-membre de Despised Icon) du Northern Studio à la co-réalisation, Jef Fortin (guitariste d’Anonymus) du Badass Studio au mixage, tandis que le mastering a été réalisé par Jens Bogren, qui a notamment travaillé avec Soilwork et Opeth.

L’introduction instrumentale d’à peine une minute donne le ton à l’entièreté de l’album par l’atmosphère glauque créée: l’orchestration est parfaite et aide l’auditeur à entrer dans l’ambiance du disque. C’est à partir de la deuxième pièce qu’on peut entendre la voix ténébreuse du chanteur original de la formation, Dominic Mongrain Thériault, accompagnée des doubles bassdrums percutants du batteur Benoît Breton. Il est également impossible de passer sous le silence le talent incommensurable des guitaristes Samuel Pruneau et Sébastien Gagnon, en plus du bassiste Emmanuel Audet, l’un des membres fondateurs du groupe, qui s’occupe également de l’orchestration de l’album. Tous se complémentent excessivement bien, et leur technique impeccable permet aux auditeurs, et même à ceux qui ne sont pas familiers avec ce genre musical, d’apprécier le produit final qui rappelle le son des Norvégiens Dimmu Borgir.

La voix rocailleuse de Mongrain Thériault transporte les paroles dans une tout autre dimension, surtout sur «Absorbing Light» où on peut entendre: «The black sphere twisting realities / A thirsty soil pulling fleshly pillars / Devolving through obscure dimensions / A monument weaving the edges of existence», le tout agencé à une atmosphère et à une voix qui tendent à donner une existence à ses écrits.

Sur ce troisième opus, plusieurs pièces sortent du lot, dont «InSect» et «Soul Garden», en plus de la chanson «The Fool’s Errand», qui clôt l’album. Dans cette dernière, les guitaristes accrochent l’auditoire dès les premiers accords joués. Le point fort de la chanson reste cependant le dernier couplet, qui est le seul à être chanté en français et où on peut l’entendre chuchoter: «Mon parcours en est un de haine / Qui dévoile devant mes yeux / La véritable nature de l’homme / Semblable au cancer qui le ronge, inconscient de son apothéose / Le trépas de son hôte». Ces paroles, accompagnées des orchestrations d’Audet, mettent fin au disque de la formation de l’Abitibi avec brio.

Ce troisième album du groupe qui roule sa bosse depuis maintenant une décennie saura charmer les plus sceptiques. N’hésitez pas à consulter leur compte Facebook au https://www.facebook.com/CryptikHowling et leur nouveau site web au: https://www.cryptikhowling.com pour l’annonce des futurs spectacles.

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