MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Éva-Maude TC Photographe
1. Andy St-Louis, on t’a découvert au Concours Chante en français, où tu as su, par ta personnalité rayonnante, hop la vie et attachante, disons-le!, te démarquer des autres participants en gagnant haut la main l’édition 2017. Comment as-tu trouvé l’expérience et qu’est-ce que ça t’a apporté en tant que jeune auteure-compositrice-interprète?
«J’ai adoré l’expérience! Ce concours en est un assez particulier parce qu’il n’en n’a pas l’air. Les gens qui viennent voir le spectacle sont curieux et gourmands de nouvelles musiques, les organisateurs sont humains et attachants, et on ne se le cachera pas, jouer sur un piano à queue sur scène est toujours une expérience grisante! Les nombreux prix que j’ai remportés me donneront un pas pire coup de pouce, j’en suis persuadée!»
2. Tu es diplômée de l’École nationale de chanson depuis 2013, et tu as aussi été récipiendaire de plusieurs prix suite à ta participation à Fais-moi ta toune, Caisse qu’on chante et Cégeps en spectacle. Quand as-tu su que tu étais née pour chanter et est-ce déjà ce que tu souhaitais faire dans la vie lorsque tu étais (jeune)?
«Je n’ai pas toujours voulu chanter. Lorsque j’étais jeune, j’avais une voix disons… peu développée (de marde, avouons-le). Je sais que la création a toujours fait partie de ma vie, en particulier au piano. J’ai développé mon chant grâce à mon amour des comédies musicales (ET de Disney. Ne PAS oublier Disney). Je dirais donc que c’est un peu plus vers la fin de mon secondaire que j’ai décidé du haut de mes cinq pieds de sauter dans le vide et d’en faire une carrière!»
3. Le 20 octobre dernier, tu dévoilais les couleurs de ton premier EP homonyme réalisé par William Gaboury qui comprend quatre pièces. Quels sont les thèmes abordés dans tes textes et comment décrirais-tu ta touche musicale?
«Je décrirais mon style comme du Pop-Cabaret-Sympathique. Ma folie musicale est inspirée à la fois des comédies musicales et de nos racines plus traditionnelles, ce qui donne un mélange assez particulier. J’ai travaillé au Village Québécois d’Antan durant cinq ans et j’ai tellement aimé découvrir les vieilles chansons de nos ancêtres que j’ai eu envie d’emmener un peu cette touche dans mon univers. Pour les textes, je dirais que je suis souvent inspirée par les petits trucs de la vie qui me frustrent (dont avoir un char à Montréal, ÉTONNAMMENT) et par ce qui m’entoure en général!»
4. Dans un passé pas si lointain, tu as parcouru les pianos publics de la ville pour offrir une série de mini concerts, en plus d’avoir assuré les premières parties de Karim Ouellet et Valérie Carpentier notamment. Qu’as-tu à l’agenda pour les prochains mois?
«Je travaille présentement sur mes spectacles pour l’été prochain, c’est certain que je veux jouer le plus possible. J’aime enregistrer, mais je prends vraiment vie sur scène et c’est ce que je veux montrer au grand public. Je suis aussi en écriture pour l’album complet que j’aimerais sortir en 2018 – album qui contiendra les quatre chansons du EP. En tout cas, c’est certain que je ne chômerai pas, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour montrer de quel bois je me chauffe!»
5. Si on te donnait carte blanche et tous les moyens financiers pour réaliser le projet le plus fou auquel tu oserais penser… ça serait quoi?
«J’ai deux grands rêves. Le premier, c’est de réaliser et de produire ma propre comédie musicale (je l’ai déjà présentée dans un cadre scolaire, mais je la réécris au complet pour en faire un FOUTU bon show!)»
«Et le deuxième, c’est de faire un show de mes compositions accompagnées d’un Big Band ou d’un orchestre harmonique. J’adooooore les instruments à vent. Alors, pourquoi pas les deux formules un de ces jours! Sky’s the limit!»
Pour consulter nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…
*Cet article a été produit en collaboration avec la Fondation Do-Mi-Sol – Chante en français.