MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Gracieuseté Audiogram
1. Après plus de vingt-cinq ans de carrière et dix albums derrière la cravate, est-ce devenu plus difficile de trouver l’inspiration et d’éviter la redite?
«Non, il est seulement plus difficile de ne pas se faire comparer à soi.»
2. La chanson «Il y a tant à faire» suggère qu’il faut regarder en avant et foncer. Vous l’avez fait vous-même au cours de votre carrière en explorant plusieurs pôles, tant avec Déflaboxe que Chic de ville. Que voyez-vous à l’horizon et que vous reste-t-il à réaliser?
«De la musique de film. J’en n’ai pas fait à mon goût.»
3. En plus des albums, vous avez composé pour le cinéma et pour la scène. Quelles différences y a-t-il entre composer pour un album de Daniel Bélanger ou pour un film de Luc Picard, ou encore une adaptation de Michel Tremblay? L’approche est-elle la même?
«L’approche de sincérité est la même. Seul diffère le nombre de patrons: je suis le seul sur mes projets personnels. Ça me plaît de travailler à plusieurs, car on n’a pas à répondre de tous les aspects quand on est plusieurs.»
4. L’album Paloma évoque la paix et la sérénité, mais semble aussi aborder la complexité et le fait de se mettre en danger. C’est un album hétérogène, plein de contrastes. Est-ce un album qui dépeint son créateur ou son état d’esprit du moment?
«Il s’en inspire fortement pour le transformer en autant de petites fictions.»
5. Comment l’esprit de Paloma va-t-il se transposer sur scène et se marier au matériel des autres albums en tournée?
«Je n’ai jamais eu de difficultés à transposer sur scène mes chansons. Mon seul souci en ce moment c’est que je dois en sacrifier quelques-unes. Je ne peux pas inclure tous mes succès en un seul concert (dit-il, l’air de rien!)».