MusiqueDans la peau de
«Dans la peau de…» Akena Okoko alias KNLO
Celui qui n'arrête jamais de gosailler de la musique
Crédit photo : Laurence Dauphinais
1. Avant le lancement de Long jeu, ton premier album solo en bonne et due forme, tu as lancé neuf mixtapes de musique instrumentale (Craqnuques). Qu’est-ce que toutes ces expérimentations musicales ont apporté à cet album?
«La trame instrumentale de Long jeu est pas mal dans la continuité des Craqnuques. J’ai remplacé les solos de picots et de pious par des vocaux qui racontent des histoires. Et puis, si on le voit d’un œil entrepreneur, on peut dire que les mes mixtapes ont humblement servi à promouvoir mon album. Appelons ça le business intuitif.»
2. De quoi es-tu le plus fier avec cet opus?
«Ce qui me rend le plus fier est souvent d’avoir inclus ma famille dans le projet. La dose de chant qui est ressortie me plaît beaucoup aussi.»
3. Quelles sont les principales différences ou principaux défis entre le fait d’enregistrer en solo ou avec un collectif?
«Je ne sais pas trop ce qu’est enregistrer solo, car même avec cet album je me suis retrouvé à travailler en studio avec mes partenaires d’Alaclair Ensemble et K6A. L’esprit de mon projet demeure collectif même si c’est vrai que ça tombe plus facilement dans l’introspection. Il y a clairement une différence au niveau du show. Avant la semaine passée, je n’avais jamais fait de show seul une heure de temps, un terrain de jeu que j’aime découvrir.»
4. Outre tes shows à Montréal, Québec et Gatineau, planifies-tu de faire plus de dates de concerts bientôt?
«KNLO est @ St-Jérôme le 25 novembre, inclus dans une série de premières parties de Dead Obies. Sinon, il y a L’Osstidtour, qui commence bientôt. Près d’une vingtaine de dates avec Alaclair Ensemble, Brown et Koriass!»
5. Avec le nouvel album d’Alaclair sorti en septembre, et ton premier solo en octobre, quelle est la prochaine étape? As-tu déjà d’autres projets en tête?
«On n’arrête jamais de gossailler de la musique, en essayant tout de même de donner aux œuvres un temps de respirer. Je sors un EP instrumental aux fêtes et visualise déjà une suite à Long Jeu, oueppe.»
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Fine bouche auditive
Ardent épicurien cultivore, Édouard Guay a des écouteurs scotchés aux oreilles depuis 1992.
L'événement en photos
Par Laurence Dauphinais et Disques 7ième Ciel
