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Crédit photo : Slam Disques
À mi-chemin entre le punk, le métal et le rock stoner, les membres proposent des textes profonds et réfléchis bien qu’il soit souvent difficile d’en saisir les propos. Lorsque le chanteur quitte sa voix criarde pour laisser place à sa voix claire comme sur la pièce pop «Points punk», il est alors plus facile d’apprécier les textes.
Ils sont deux mais font vibrer le plancher comme personne avec toutes ces basses fréquences. C’est parfois lourd, sombre avec des guitares ultra-saturées et une batterie pesante. L’album n’est pas si accessible au premier abord, car plusieurs chansons peuvent sembler hard a priori. Après quelques écoutes, on constate que le groupe oscille entre différentes ambiances où brutalité et mélodie se côtoient. Les racines punk à la Converge sont très présentes dans les compositions des acolytes, mais on observe également des éléments à saveur pop.
Pansements contient de très belles pièces comme «Animaux», qui évolue en intensité et où l’on peut remarquer la belle voix du chanteur, «Fuir», pour sa touche punk qui déménage, l’heavy «Vente de billets», pour l’impressionnant jeu de batterie de Laurence Fréchette, ainsi que la longue «Sous le pont», qui dure plus de neuf minutes et pour les splendides riffs de guitare stoner de Mathieu Forcier.
Une belle découverte québécoise qui se retrouvera dans les coups de cœur de l’année. À ne pas manquer: le fougueux duo fera plusieurs prestations au Québec en juillet. Pour connaître les dates des concerts, consultez la page Facebook d’Oktoplut.
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de la rédaction