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Crédit photo : http://iammosh.bandcamp.com
Monarchy n’est pas le type d’album à écouter en boucle afin que se dégagent, tel l’arôme d’un parfum obscur, les qualités et les défauts du tableau d’ensemble. La pièce «McQueen», qui ouvre bruyamment le bal de cet univers électro-dark industriel un brin dérangeant, met d’emblée les points sur les «i» avec des textures électroniques aussi grinçantes qu’un moteur qui s’échauffe. Déjà, les influences des Bloody Beetroots, Boys Noize et Daft Punk, notamment, se font ressentir, mais dans l’univers de Mosh, il y a un je-ne-sais-quoi d’unique et de singulier qui vient mettre en valeur toute la préciosité de Monarchy.
Beats effrénés, tempos rapides, voix superposées et textures synthétiques en superposition ou en boucle, voici donc la trame sonore d’un disque qui risque de parcourir le globe, si les magazines spécialisés se décident enfin à apprivoiser l’univers d’Adam Bignell. Jusqu’alors ignoré de la presse locale et internationale, il y a fort à parier que Monarchy, lorsque les amateurs auront délaissé un tant soit peu le dubstep, y prêteront finalement l’oreille sans rechigner.
Suivant quelque peu la vague dansante de Boyz Noize (Out of the Black), Vitalic (Rave Age) et même SBTRKT (SBTRKT), Mosh offre ici un opus explosif qui ne manquera pas de vous donner l’envie de bouger jusqu’à l’aube. Des compositions telles que «Collapse», «Silence of the Swans», «Misbehavior», «Cruella» et «Judgment» sont symptomatiques de cet état d’animation constante, tandis que «Taurus», «Kingpin» et «Monarchy» explorent, quant à elles, des sentiers plus escarpés et atmosphériques d’une noirceur quasiment suffocante.
Monarchy est décidément un album qui saura convaincre les amateurs de musique électronique et même les plus connaisseurs. À télécharger au prix désiré sur la page Bandcamp de l’artiste.
Rédac' en chef mordu de lecture et d'arts vivants
Passionné de yoga, de méditation, de littérature et d'arts de la scène, Éric jongle au quotidien pour satisfaire ses envies du moment.
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