«L’homme dont les bras sont des branches» de Daran: quand la variété française s’invite au Québec – Bible urbaine

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«L’homme dont les bras sont des branches» de Daran: quand la variété française s’invite au Québec

«L’homme dont les bras sont des branches» de Daran: quand la variété française s’invite au Québec

Publié le 15 juin 2012 par Pauline Guyau

Cinq ans après Le petit peuple du bitume, le chanteur français Daran change d’air en signant son septième album intitulé L’homme dont les bras sont des branches, sorti le 28 février dernier.

Il y a plus d’un an, Daran venait s’installer au Québec de façon permanente. Ce changement d’environnement lui a ouvert la voie à de nouveaux horizons et à de nouvelles influences musicales provenant de sa nouvelle terre d’accueil.

Il s’est entouré de musiciens québécois de renoms tels qu’André Papanicolaou à la guitare (Les Chiens), Guillaume Chartrain à la basse (Damien Robitaille, Mara Tremblay) et Marc Chartrain à la batterie (Pascal Picard, Les Chiens). Les textes sont principalement écrits par Pierre-Yves Lebert, qui était également l’auteur de son dernier album PPDB. On y retrouve aussi Christophe Miossec, qui avait déjà signé «Gala» dans l’opus précédent, et enfin de nouveaux auteurs, Jérôme Attal et Polo Pierre Lamy.

Souhaitant volontiers s’influencer de la musicalité québécoise, il n’hésite pas à faire revoir ses compositions importées de France par le savoir-faire des musiciens qui l’accompagnent. 

Dans son nouvel opus se mêle des morceaux aux influences rock («La Machine», «Merci qui»), de douces ballades à la guitare aux textes poignants («Pas peur», «Il y a un animal») ainsi que des chansons plus rythmées («Kennedy», «Une caresse une claque»). Ces mélanges musicaux donnent à cette création un éventail d’ambiances différentes. Dans ces onze titres, on retrouve la chanson maîtresse de l’album, «L’homme dont les bras sont des branches», qui représente une fable écologique grâce à laquelle l’auditeur peut retrouver toutes sortes de significations variées.

Bien que le chanteur Daran offre à ses fans un nouvel univers inspiré de son environnement québécois, son dernier album manque quelque peu d’originalité. Outre le titre «Le hall de l’hôtel», qui semble plus atypique, son dernier opus aurait pu être plus surprenant.

L’artiste français propose une version de luxe de son album incluant 72 pages de photographies prises en tournée, en studio et lors de son déménagement au Québec, ainsi que des entrevues de son cercle d’artistes rapproché et composé, entre autres, de Moran, Yann Perreau et Eric Goulet.

Daran débutera sa tournée à Québec le 5 avril prochain.

Appréciation: **

Crédit photo: site officiel

Écrit par: Pauline Guyau

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