MusiqueCritiques d'albums
Crédit photo : facebook.com/the-fall-line
Mélodiques, aux influences de soul et enveloppées de son de synthétiseurs, les chansons se prêtent bien à une écoute décontractée. Le début de la pièce «Original Sin» introduit en douceur l’univers parfois hypnotisant dans lequel l’auditeur sera plongé durant les treize minutes que dure l’album. Même si la voix d’Emily Skahan peut parfois sembler nasillarde dans les passages plus graves des chansons, elle déploie toute sa force et sa richesse avec sa voix de tête.
La pièce «Lost In Boston», qui suit «Original Sin», renferme un beau mélange de styles, avec un extrait de rap inséré dans de la musique folk. On peut y entendre un mixte de plusieurs influences, dont des chœurs de blues, soutenus par des rythmes qui semblent tout droit sortis des pays chauds.
«New Sheriff» s’avère être une chanson plus contemplative. On sent tout au long de la pièce une forte présence de basse dans les chansons, ce qui sature parfois la musique et peut de temps à autre rendre l’écoute désagréable.
L’idée d’intégrer une section de cuivres en trame de fond dans la chanson «Centrifugal force» permet d’y ajouter beaucoup de richesse. La partie de guitare est également très accrocheuse. C’est en fait une pièce qui agit comme un pilier pour l’album, puisqu’elle résume bien l’univers du groupe, en plus de permettre à l’auditeur de s’immerger complètement dans un nouveau son, celui de The Fall Line.
Le groupe a créé un EP de cinq chansons aux influences diverses qui se mélangent bien et créent un style qui leur est propre. Tirant davantage du folk et de la musique indie, les membres du groupe The Fall Line ont créé des pièces riches et poétiques.
L'avis
de la rédaction