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L’album homonyme de Royal Blood
Influences dominantes et manque d’originalité
Crédit photo : https://www.facebook.com/RoyalBloodUK
Il faut reconnaître que 2014 sera une année marquante pour la formation de Brighton qui a eu la chance de jouer au sein de plusieurs festivals, dont les prestigieux Glastonbury, T in the Park et Reading. De plus, le duo a lancé, le 25 août dernier, son premier opus, intitulé tout simplement Royal Blood.
Cette nouvelle formation, constituée du chanteur et bassiste Mike Kerr ainsi que du batteur Ben Thatcher, offre un rock aux sonorités garage et blues. Par ailleurs, on pourrait affirmer que la distorsion, qui est omniprésente, devrait être considérée comme le troisième instrument, puisqu’elle solidifie l’identité musicale de Royal Blood et lui confère un timbre rustique.
Dès la première écoute, on perçoit clairement l’influence que The White Stripes a eue sur les musiciens, spécialement au niveau de la structure des chansons. De plus, il est possible d’y déceler un sens de la mélodie similaire à celui de la formation Muse.
La plupart des titres, dont «Careless» et «Blood Hands», sont visiblement inspirés par le jeu de guitare de Jack White et sa façon de chanter, à un point tel que cela devient lassant et répétitif.
Ce groupe démontre incontestablement un certain talent, mais leurs influences ont beaucoup trop de poids dans leur musique. Malheureusement, cette première offrande manque cruellement d’originalité. Peut-être est-ce parce que Royal Blood ne possède pas la maturité nécessaire pour se donner le droit d’explorer et d’expérimenter, ce qui leur permettrait de développer leur propre identité.
Maestro de la cacophonie
Isabelle croit que la seule bonne réponse à la question «combien de disques faut-il dans une collection respectable?» est: toujours plus!
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de la rédaction
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