L’album homonyme de Royal Blood – Bible urbaine

MusiqueCritiques d'albums

L’album homonyme de Royal Blood

L’album homonyme de Royal Blood

Influences dominantes et manque d’originalité

Publié le 8 septembre 2014 par Isabelle Lareau

Crédit photo : https://www.facebook.com/RoyalBloodUK

Royal Blood est définitivement la nouvelle sensation britannique. Le groupe a été encensé par la critique, en plus d'être endossé par la formation Arctic Monkeys, et ce, bien avant le lancement de leur premier album. Et le duo, qui n’existe que depuis 2013, est déjà présenté comme l’un des nouveaux visages du rock n’ roll.

Il faut reconnaître que 2014 sera une année marquante pour la formation de Brighton qui a eu la chance de jouer au sein de plusieurs festivals, dont les prestigieux Glastonbury, T in the Park et Reading. De plus, le duo a lancé, le 25 août dernier, son premier opus, intitulé tout simplement Royal Blood.

Cette nouvelle formation, constituée du chanteur et bassiste Mike Kerr ainsi que du batteur Ben Thatcher, offre un rock aux sonorités garage et blues. Par ailleurs, on pourrait affirmer que la distorsion, qui est omniprésente, devrait être considérée comme le troisième instrument, puisqu’elle solidifie l’identité musicale de Royal Blood et lui confère un timbre rustique.

Royal-Blood-CD-review-critique-album-warner-music

Dès la première écoute, on perçoit clairement l’influence que The White Stripes a eue sur les musiciens, spécialement au niveau de la structure des chansons. De plus, il est possible d’y déceler un sens de la mélodie similaire à celui de la formation Muse.

La plupart des titres, dont «Careless» et «Blood Hands», sont visiblement inspirés par le jeu de guitare de Jack White et sa façon de chanter, à un point tel que cela devient lassant et répétitif.

Ce groupe démontre incontestablement un certain talent, mais leurs influences ont beaucoup trop de poids dans leur musique. Malheureusement, cette première offrande manque cruellement d’originalité. Peut-être est-ce parce que Royal Blood ne possède pas la maturité nécessaire pour se donner le droit d’explorer et d’expérimenter, ce qui leur permettrait de développer leur propre identité.

L'avis


de la rédaction

Vos commentaires

Revenir au début