L’album homonyme de LASERMAGICLASER: de l’électro-pop futuriste aux couleurs intensément saturées – Bible urbaine

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L’album homonyme de LASERMAGICLASER: de l’électro-pop futuriste aux couleurs intensément saturées

L’album homonyme de LASERMAGICLASER: de l’électro-pop futuriste aux couleurs intensément saturées

Publié le 10 octobre 2012 par Olivier Boivin

L’électro-pop intelligent est un style musical de plus en plus répandu. S’inspirant à la fois du kitsch, de la science-fiction et de la vision pop futuriste des années 70, le trio montréalais LASERMAGICLASER nous présente un disque de onze pièces qui propulse à l’extrême la saturation des couleurs dans la musique. Un voyage astral qui vous procurera une  expérience spirituelle hors du commun.

Composé de Beavan Flanagan, Nicolas Godmaire et Alexandre LeBlanc, LML chante tantôt en français («The Nature of Lines» «Inter/Sidéal», «Téléscope») tantôt en anglais («Staring at the Crystals» «Escape»). Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que LASERMAGICLASER roule sa bosse, mais c’est officiellement le 8 décembre 2011 que le groupe a lancé au O Patro Vys son album homonyme, avant d’offrir une prestation solide lors de la clôture du festival Vue sur la relève en avril 2012.

«Chaque spectacle se doit d’être plus qu’un concert, il doit être un évènement qui laissera une expérience inoubliable», ont dévoilé LML dans un communiqué officiel. Pour atteindre leur but, ils ont combiné à leur musique éclairages et projections vidéo interactives afin d’offrir un tableau d’ensemble saisissant. Remarqués par plusieurs médias québécois d’envergure, leur carrière peut enfin être amorcée dans l’univers.

Transformée intensément, la voix de LASERMAGICLASER, aussi androgyne que robotisée, rappelle beaucoup celle de Jay Jay Johanson, surtout sur le morceau «Escape», ce qui ne fait qu’agrémenter la dimension spatiale de l’ensemble. Force est d’admettre qu’ils maîtrisent totalement leur musique, laquelle semble être calculée à la seconde près. La pièce qui procure le plus grand chamboulement psychique est la plus vaporeuse de l’album, soit «AKiRA». Elle débute comme un signal de satellite dans le but de réveiller une quelconque vie extra-terrestre. On ressent à l’écoute un contraste admirable teinté de plainte et d’espoir. Abstraite, elle donne envie d’entrer en transe et de fermer les yeux, de comble. On retrouve également une légère influence asiatique et ô combien futuriste dans «Fountainhead», avec ses petits sons orientaux croquants.

Sur LASERMAGICLASER, chaque chanson est un cadeau du ciel qu’on a envie de déballer afin d’y découvrir un moment d’évasion plus qu’exquis. À écouter sans plus tarder!

Appréciation: ****1/2

Crédit photo: Tous droits réservés

Écrit par: Olivier Boivin

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