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L’album homonyme de Gazoline

Pop-rock francophone et vestes de cuir

Publié le 4 juillet 2014 par Isabelle Lareau

Crédit photo : John Londono

Bien que Gazoline existe depuis 2006, le trio a surtout développé sa notoriété au cours des deux dernières années. En 2012, il a offert le maxi Furturbabymama, en plus de réussir un passage remarqué aux Francouvertes, où ils ont obtenu la deuxième place. Peu après, les membres de Gazoline, originaire du Saguenay, ont décidé de s’établir à Montréal pour poursuivre leur carrière de musiciens.

Le 25 mars dernier, la formation nous présentait son premier album homonyme. Pour cette offrande, le trio a de nouveau fait appel à Xavier Caféïne pour assurer la réalisation. Il faut également mentionner que plusieurs collaborateurs fort intéressants ont participé à Gazoline: Ryan Battistuzzi, qui agit à titre de co-réalisateur (Malajube), Gus Van Go (producteur et ancien membre de Me Mom and Morgentaler) ainsi que Colin Moore et Marie-Anne Arsenault (Propofol et Ariel). Par ailleurs, l’influence de Caféïne et d’Ariel est très présente sur cet enregistrement.

Il y a des titres très agréables, dont «Du Feu», qui a une mélodie plutôt engageante. Il y a aussi l’extrait «Encore», qui est tonitruant à souhait, et la cathartique «Je n’ai pas besoin», qui pourrait très bien devenir l’hymne des cœurs brisés en rémission.

«Survivants» possède une structure passive-agressive qui fonctionne particulièrement bien avec les paroles. L’ajout de chœurs d’enfants complètent de façon impeccable cette pièce.

Le son de Gazoline est rock et énergique sans être déchaîné, bien que la structure des chansons soit définitivement pop. Le rythme est entraînant et les refrains sont très accrocheurs, mais répétitifs. Cela reste du bon rock bien réalisé. Le seul point faible est que la musique n’est pas des plus innovatrices; il n’y a en effet pas beaucoup de place pour l’expérimentation sur ce disque, ce qui est un peu dommage.