MusiqueVidéoclips
L’auteure-compositrice-interprète et instrumentiste maroco-canadienne Nadia Essadiqi alias La Bronze a dévoilé cette semaine un vidéoclip très touchant avec le danseur québécois Nico Archambault pour le deuxième extrait, «L’habitude de mourir», qui figurera sur son album à paraître le 28 janvier 2022.
Cet opus à venir promet de contenir sa part de pièces rythmées, mais aussi de chansons plus intimes, qui oscilleront entre l’ombre et la lumière, comme «L’habitude de mourir», qui traite des relations vouées à l’échec.
Le message est transmis par des paroles magnifiques où l’on peut se délecter de la poésie de La Bronze:
Mais on a l’habitude de mourir / Une fois de plus pourquoi pas
Alors tu continues à courir / Beau kamikaze vers moi
Et ton cœur s’éclate / Contre le mur de l’amour mort
En mille gouttes écarlates / Dans le lit sans nos corps
Je t’aime toujours hier / Il fera beau j’espère
Dans le cimetière de nous / Là où nos fantômes jouent
Tourné à Namur, le site du Salon des Inconnus, dans la Maison Favier construite en 1898, le vidéoclip évoque un retour à la nature avec son abondance de jardins, de fleurs et de nourriture, et traite des relations humaines à l’état brut, sans artifices ni technologies.
C’est le danseur québécois Nico Archambault, qui a notamment signé la chorégraphie et la performance du clip «Carry On» de Coeur de Pirate, qui a été choisi pour danser aux côtés de La Bronze. Ici encore, il a uni ses forces avec le chorégraphe Wynn Holmes pour mettre en mouvement le nouvel opus de la musicienne.
Ensemble, le tandem livre une performance de toute beauté, et la symbiose entre les danseurs agrémente l’intensité montante de la chanson. On les voit traverser des phases d’amour, de joie et de tristesse, à l’image des relations humaines, quelle que soit leur nature.
La chanson, qui agit comme un baume sur des cœurs apeurés, nous envoûte déjà grâce à la voix claire et puissante de La Bronze ainsi qu’aux douces notes de piano qui l’accompagne, et l’esthétique du vidéoclip se marie à merveille avec l’atmosphère qui s’en dégage.