«In a Tidal Wave of Mystery» de Capital Cities – Bible urbaine

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«In a Tidal Wave of Mystery» de Capital Cities

«In a Tidal Wave of Mystery» de Capital Cities

Vague d’originalité

Publié le 11 juin 2013 par Éric Dumais

Crédit photo : Capitol

À l’instar de la magnifique couverture d’album réalisée par João Lauro Fonte sur laquelle on peut observer un tigre déguisé en astronaute qui vole tout droit vers un morse bien campé sur sa planète, la musique alt-dance de la formation américaine Capital Cities annonce bien ses couleurs et son originalité sur ce premier album, intitulé In A Tidal Wave of Mystery.

Le succès de Ryan Merchant et Sebu Sominian, ce duo de musiciens multi-instrumentistes qui se cachent derrière Capital Cities, est sensiblement le même que celui qui a propulsé Arctic Monkeys, The Weeknd et Atlas Genius au sommet des palmarès internationaux. Avec un morceau ultra catchy en banque, Capital Cities s’est attiré les éloges des internautes avec son premier single «Safe And Sound», qui marque, en plus d’être dance à souhait, l’ouverture de l’opus.

Textures synthétiques ultra accrocheuses, voix tantôt modifiées, tantôt robotisées, paroles simplistes qui restent scotchées en tête, il est inutile de spécifier que le succès de Capital Cities repose avant tout sur son caractère catchy exactement comme Atlas Genius, ce duo qui a envahi les ondes radiophoniques dès la sortie de son single «Trojans».

«You could be my luck / Even if the sky is falling down / I know that we’ll be safe and sound / offering up an inviting message of hope», chantent Merchant et Sominian à l’unisson dès les premières secondes de «Safe and Sound», message rempli d’espoir qui résume à lui seul la thématique globale de l’album, à savoir que la musique et l’espoir sont les seuls remèdes pour les maux du cœur.

Dans cette même veine, le morceau «I Sold My Bed, But Not My Stereo», deuxième coup de cœur de l’opus, présente ses couleurs dans un délire musical où les paroles du titre sont répétées inlassablement par le duo, le tout enveloppé d’une rythmique aux synthés et d’une finale tout en trompette donnant ainsi une couche plus funky à l’ensemble.

La chanson «Farrah Fawcett Hair», en collaboration avec Andre 3000, réitère ce côté plus festif avec un melting-pot vocal alternant voix électroniques et partitions hip-hop, le tout enveloppé d’une aura dance bien orchestrée.

On peut reconnaître à travers  les mélodies de Capital Cities certains échos de DVAS («Patience Gets Us Nowhere Fast», «Origami»), Daft Punk («Center Stage», «Chartreuse») et Hey Champ («Kangaroo Court», «Chasing You»). Même si les références sont fort nombreuses et le ton souvent accrocheur, on a tendance à s’ennuyer arrivé à la fin de l’album, avec les morceaux plus tranquilles «Chasing You» et «Love Away», qui manquent un peu de groove.

Capital Cities reste la formation idéale pour remplir les pistes de danse, et ce, même si ses mélodies alt-dance accrocheuses ne vous resteront en tête qu’une saison tout au plus. La formation de Los Angeles sera à Montréal le vendredi 2 août prochain dans le cadre du Festival Musique et Arts Osheaga 2013.

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