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«I Can See the Future» d’Eleni Mandell: ballades au goût vintage
Eleni Mandell n’en est pas à ses premières armes côté albums et compositions. I Can See the Future est en fait son huitième opus en carrière. Arrivée en 2000 avec Wishbone, la belle reste confortablement installée dans son répertoire soft-rock aux allures vintage pour le grand bonheur de ses fans.
Avec ses grands yeux et sa douce voix, Eleni Mandell charme au premier coup d’œil. Il en est de même pour ce nouvel opus qui, quant à lui, séduit dès les premières notes. Il s’ouvre sur «The Future», chanson où la simplicité règne et où Eleni est délicatement accompagnée d’une guitare sèche. Résultat, sa voix est mise à l’avant-plan pour le plus grand bonheur de nos oreilles. Le morceau laisse présager un album empreint de délicatesse et de purs moments de joies et d’allégresse.
Présage confirmé, alors que la magique, et c’est le cas de le dire, «Magic Summertime» débute. L’auditeur est alors tout droit projeter dans un décor des années 50, alors qu’il sillonne les petits chemins de campagne à bord d’une décapotable rouge. Même chose pour «Now We’re Strangers», où l’impression d’entendre Nancy Sinatra et toutes ses copines est encore plus que frappante.
De plus, il est aisé d’établir un rapprochement entre le style musical d’Eleni et celui du duo She & Him. La voix de Mandell est quelque peu semblable à celle de Zooey Deschanel, en raison de ses multiples intonations et fluctuations. «Never Have To Fall In Love Again» rappelle d’ailleurs certaines compositions du duo américain.
Le seul hic est probablement l’omniprésence du lapsteel, un instrument très utilisé dans la musique country. Ses influences se font d’ailleurs bien ressentir sur la majorité de son nouveau répertoire. Cet élément ajoute au charme déjà bien établi de la chanteuse.
Bien que les chansons sont à peu près tous aussi charmantes les unes que les autres, l’album est, quant à lui, plutôt linéaire. Aucune surprise n’attend l’auditeur au détour des treize compositions. Le fan invétéré sera grandement satisfait du tableau d’ensemble, mais pour les autres, ceux-ci risquent de demeurer sur leur faim.
I Can See the Future est un album où les chansons colorées et sucrées s’enchaînent les unes après les autres, histoire de nous raviver l’esprit et de nous laisser avec un doux sentiment de plénitude. Un petit bijou à écouter sur le bord de la plage ou en voiture lors d’un roadtrip entre amis.
Appréciation: ***
Crédit photo: Bonsound Promo
Écrit par: Laurence Lebel
Collaboratrice
Laurence travaille dans l'industrie musicale depuis 2010. Elle se passionne pour la littérature québécoise, la musique des années 80 et les vidéos de chats.
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