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Crédit photo : Cindy Boyce
Réalisé par Éloi Painchaud, le premier album de la blonde de Saint-Tite a tout d’un album country dans sa plus pure prestation. Amours déçus, quête de soi, grands espaces, longue route… les thèmes les plus communs du country y sont abordés, boostés à grand coup d’harmonica. Mais le résultat est loin d’être poussiéreux.
Les onze morceaux de l’auteure-compositrice-interprète méritent une écoute, qu’on soit fan ou non du style. En cours de route, plusieurs titres se démarquent, notamment «Ça passe ou ça casse», «Ça fait trop longtemps» et «Merci au ciel». Mais c’est surtout «J’fais ma luck» qui émerge du lot, une pièce interprétée en duo avec Paul Daraîche, le roi du country au Québec.
On ne peut qu’être ému par ce titre, dans lequel deux générations se rencontrent. «C’est pas compliqué, il faut jamais s’arrêter. J’suis un gars d’truck. Moi j’avance, pis j’fais ma luck», chantent-ils en coeur, comme un conseil que le pionnier du style livre à la nouvelle venue. Charmant!
Au final, on enfile ses bottes de cowboy, on mâche une brindille et on roule longtemps, le plus loin possible. Jusqu’à Saint-Tite peut-être!
Le spectacle-lancement de Fille du vent a lieu ce soir au Cabaret du Lion d’Or (1676, rue Ontario Est, Montréal), en formule 5 à 7. Entrée libre.
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de la rédaction