MusiqueCritiques d'albums
«Everything Will Be Alright in the End» de Weezer
Retour en 1994 pour le groupe californien
Crédit photo : Republic
Ce neuvième opus marque le retour du réalisateur Ric Ocasek, du groupe The Cars, qui avait également participé à l’enregistrement du Blue Album (1994) et du Green Album (2001), deux parutions qui ont grandement contribué à définir l’identité de la formation de Los Angeles.
Cela explique probablement pourquoi cette offrande semble être, ni plus ni moins, qu’un retour aux sources. En effet, l’auditeur remarquera que le son de cet album porte l’empreinte «Weezer»; il contient des chansons pop-rock serties de guitares pesantes, accompagnées par des paroles teintées d’autodérision.
La force de la formation réside dans le fait, comme plusieurs critiques le soulignent, qu’elle sait quand elle est à son meilleure. Leurs incursions dans les courants pop et expérimental (plus sombres et grafignants) ont provoqué un certain désintéressement de la part des fans. Et cela, Weezer l’a bien compris.
C’est sûrement pourquoi Cuomo et ses acolytes embrassent à nouveau leur son distinctif sur cet album, sur lequel règne une certaine bonne humeur, un jeu de guitares accrocheur, des harmonies vocales et des textes «adulescents». Par ailleurs, les sujets des chansons restent les mêmes, c’est-à-dire que le chanteur réfléchit aux relations qu’il entretient avec son père, les femmes dans sa vie et ses admirateurs.
Bref, Everything Will Be Alright in the End est, au final, fidèle au son classique de Weezer, celui qui a établi la formation au début des années 90. Et bien que ce disque n’offre rien de nouveau sur le plan musical, il contient d’excellentes pièces qui sauront satisfaire les nostalgiques.
Maestro de la cacophonie
Isabelle croit que la seule bonne réponse à la question «combien de disques faut-il dans une collection respectable?» est: toujours plus!
L'avis
de la rédaction
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