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Crédit photo : Julie-Blanche Vanderbroucque
Ex-batteur des Cowboys fringants, papa deux fois plutôt qu’une, conseiller municipal à temps partiel et artiste assumé, coloré et passionné tout à la fois, Dominique Lebeau est un être de passion qui aime jongler avec les mots, particularité qui vient compléter le portrait de cet homme singulier mais irrésistiblement attachant. Rejoint au bout du fil, domlebo s’est fait un plaisir de s’entretenir avec Bible urbaine pour jaser de sa campagne de sociofinancement et des sympathiques formules qu’il propose à ses donateurs. «Les dix chansons sont prêtes. Tout ce qu’il manque, c’est domlebo assis dans le studio 10’x10’ de Jérôme Minière, chacun avec son bout d’fesses sur une chaise», nous confie l’artiste, un brin d’humour dans la voix.
domlebo n’a nullement l’intention de s’enfler la tête, bien au contraire, mais il n’hésite pas à décrire sa musique folk-pop comme étant du «Richard Desjardins sur lequel les gens peuvent danser». Dans sa tête, il désire s’affranchir de la trace plutôt rock laissée par Grand naïf, qu’il qualifie de «disque en réaction à des années remplies de grattage de guitares acoustiques», et ainsi marquer davantage l’imaginaire de son auditeur avec un album plus pop et rythmé, avec une légère touche gitane pour agrémenter le tout, et bien sûr des partitions synthétiques grâce auxquelles il pourrait rejoindre plus directement les tendances de l’heure. «Je ne veux pas présumer de la facture finale de l’enregistrement, mais une chose est sûre, je veux laisser Jérôme Minière gosser sur mes chansons et ramener ça plus pop, moins brouillon, plus précis.»
Pour que domlebo réussisse à financer son projet musical, il va avoir besoin des contributions volontaires de ses amis, fans et bonnes gens du public, car un album, ça ne s’enregistre pas en claquant des doigts. Pour ce faire, il a lancé sa campagne de sociofinancement le 1er juillet dernier (oui, on reconnaît domlebo, en plein jour du déménagement!) sur la plateforme Haricot.ca, où il propose différentes suggestions de dons, allant de 10 $ à 200 $ et plus. «À 10 $, tu reçois l’album et la pochette en .pdf un coup qu’il est prêt. À 20 $, en plus de recevoir la copie numérique, tu assistes au spectacle. À 50 $, tu viens taper des mains et faire des «lalala» avec nous en studio. Pour 200 $, je suis chez vous pis on joue dans ton salon!»
Avez-vous envie de voir où domlebo s’en va avec ses BRICOLAGES? Si vous vous sentez l’âme charitable et que, dans votre tête, c’est Noël avant l’heure, prenez le temps de faire un don en vous rendant au http://haricot.ca/project/domlebo-bricolages.
«C’est une occasion rare d’appuyer directement l’art et c’est vraiment pas dans un intérêt mercantile. Tu mets des sous et tu y participes pour avoir du plaisir, c’est gagnant-gagnant».