Entrevue avec Justin Foley du groupe Killswitch Engage lors de HEAVY MONTRÉAL 2016

La formation a lancé Incarnate, son septième album, en mars dernier. Afin de soutenir cet effort studio, le groupe a offert une série de spectacles. Killswitch Engage a donc pu présenter les nouvelles chansons aux fans.

«Les choses se sont bien passées, c’est toujours chouette de pouvoir enfin jouer de nouvelles pièces, de mélanger le tout.» Par ailleurs, ce disque est davantage une continuation qu’une réinvention, ce qui n’a pas empêché la formation d’évoluer doucement. «Notre son demeure toujours dans la même veine. Mais je crois aussi qu’il y a des chansons sur ce nouvel album qui sont différentes de ce que nous avons fait par le passé. Nous ne voulons pas toujours refaire les mêmes choses, encore et encore. Nous avons notre style, et notre musique reflète notre style, mais c’est toujours agréable d’expérimenter, d’essayer des trucs que nous n’avons jamais faits auparavant. Le morceau «It Falls On Me» est vraiment différent de ce que nous avons l’habitude de faire.»

Incarnate est également le deuxième opus depuis le retour du chanteur original, Jesse Leach, mais le premier auquel il contribue pleinement (Howard Jones, l’ancien chanteur, a quitté le groupe en 2012). En fait, la musique pour Disarm the Descent (2013) était déjà composée quand Leach a retrouvé le groupe. Par contre, il a participé, dès le commencement, à l’enregistrement de la plus récente offrande. À ce propos, Justin déclare: «C’était génial (de le retrouver). Je crois que ça a beaucoup aidé le fait qu’il fasse partie de la tournée précédente; cela lui a donné le sentiment d’avoir réintégré le groupe, de ne plus être le petit nouveau. Lorsque nous avons commencé l’enregistrement, nous étions une entité très forte. Je crois que cela paraît sur le nouveau disque.»

Par ailleurs, même si le groupe a l’habitude de participer aux divers festivals tels que HEAVY MONTRÉAL, Justin ne voit pas une grande différence entre un festival et un spectacle où Killswitch Engage est la tête d’affiche. Il admet que la taille est différente, mais que la formation préfère les petits endroits sales et suintants de sueur où ils peuvent voir les visages des spectateurs. Mais il reconnaît l’avantage d’avoir accès à un nouveau public, un qui ne les connaît pas forcément. Cela constitue une chance de pouvoir rejoindre plus de gens, «même s’ils nous voient en allant se chercher un hot-dog». Cependant, la formation aborde tous les concerts de la même façon, festival ou pas: «Tout ce que l’on veut, c’est de faire sourire les gens».

Pour le moment, il n’y a pas encore de plans pour une nouvelle offrande, les musiciens se concentrent avant tout sur la tournée qu’ils effectueront en Europe très prochainement. Et comme ils n’écrivent pas de chansons sur la route…