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Crédit photo : Two Shoes Records
À l’autre bout du fil, Harry Angus, l’un des deux frontman du groupe, nous parle de son excitation face à son retour dans la métropole. «Montréal, pour nous, c’est toujours du plaisir. Nous sommes un groupe où l’énergie du public est très importante. Nous sommes un real live band. La moitié de notre réputation est créée par les gens qui viennent nous voir. À Montréal, c’est plus facile pour nous de faire ce que nous faisons le mieux. Je ne peux dire pourquoi, mais le public a toujours énormément d’énergie!», a-t-il affirmé, visiblement séduit.
Après quelque 14 années de tournée, les membres du groupe ont réussi à bâtir une réputation de véritables maîtres du spectacle, toujours grâce à leur énergie et à leurs prestations électrisantes. Selon le chanteur, une des choses les plus difficiles mais ô combien importante pour un groupe en concert, c’est celle de continuellement laisser place à l’improvisation. Il faut qu’il y ait, à l’intérieur de chacun des spectacles, au moins un moment où ni le public ni les musiciens ne savent à quoi s’attendre: «C’est un moment qui peut être magique, un moment où l’on cherche quelque chose pour faire vibrer la salle. On ne sait pas encore ce que c’est, mais c’est une chose aimée par les musiciens et par le public. En fait, il faut surtout suivre l’énergie dans la salle. S’il n’y avait pas cette spontanéité-là, ça deviendrait redondant.»
C’est justement cet échange constant d’énergie entre les musiciens et le public qui caractérise les performances du groupe. «On veut faire danser, chanter et crier les gens», nous a mentionné Harry, qui avoue être toujours aussi surpris de constater à quel point les gens peuvent perdre le contrôle et ainsi créer une ambiance de joie et de folie! «Ils sont le concert et nous sommes le public», a-t-il rajouté, en se remémorant certains spectacles présentés à Sherbrooke et Montréal.
Alors que Steal the Light s’inscrit dans la lignée de leurs nombreux succès, on reconnaît toujours dans ce plus récent album un certain chaos musical propre au groupe australien. «Sans chaos, il n’y a pas d’excitation. Il existe une tension dans la musique qui est la même que dans la vie normale. Lorsqu’un chaos musical finit pas faire du sens, ça nous procure la même satisfaction qu’une belle conclusion dans notre journée. Par contre, le fait de jouer avec le chaos, c’est aussi celui de prendre des risques. Parfois, il arrive que ce soit trop fou ou même trop ridicule. Mais quand ça fonctionne, ça procure un sentiment incroyable, un peu comme la magie.»
Doit-on s’attendre à entendre de nouveaux extraits de la part du groupe qui en sera bientôt à son septième album? «Nous avons commencé à travailler sur un nouvel opus. Je n’ai aucune idée du moment où il sera terminé, mais il sera un peu différent de ce que nous avons déjà fait. C’est intéressant et excitant, car nous voulons mieux capturer la musique que nous produisons en live. Rien n’est vraiment planifié, mais il se peut que nous testions quelques-unes de nos nouvelles créations ce week-end. En fait, si une de nos chansons ne lève pas à Montréal, il n’y a aucune chance qu’elle ne fonctionne ailleurs!»
Et Angus d’ajouter: «Sincèrement, le Métropolis restera toujours l’un de nos endroits favoris dans le monde.»
The Cat Empire sera en spectacle ce vendredi et samedi au Métropolis de Montréal dans le cadre de la tournée de leur dernier album Steal the Light. Pour plus d’information ou pour acheter vos billets pour la supplémentaire de samedi, visitez le www.evenko.ca/the+cat+empire.