«Dans la peau de...» Mélanie Brenda du groupe post-punk She Serpent – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Mélanie Brenda du groupe post-punk She Serpent

«Dans la peau de…» Mélanie Brenda du groupe post-punk She Serpent

Celle qui voue un culte d'admiration infinie à Nick Cave

Publié le 30 octobre 2015 par Éric Dumais

Crédit photo : Sofia Rojas (pour Decompoz Magazine) et LePetitRusse

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Cette semaine, nous avons interviewé Mélanie Brenda, leader de la formation montréalaise She Serpent, qui prévoit sortir un premier album complet en 2016 et qui s'investit au coeur d'un projet solo (mystérieux) qui verra le jour très bientôt.

1- She Serpent offre à l’auditeur une chic virée dans un univers post-punk avec des montagnes russes et des pics de psychédélisme et de cold wave. Dans quel état d’esprit est né votre projet?

«Ça faisait à peu près 108 ans que je me cherchais des musiciens pour monter les tounes que j’avais en tête depuis un bon moment et, un soir, je suis allé dans un party où il y avait Mathieu et Nicolas, guitariste et bassiste respectifs. Ils ont commencé à jammer et j’ai su tout de suite que leur style de playing et la chimie qu’ils avaient quand ils jouaient ensemble fonctionneraient avec ce que je voulais faire. Alex s’est joint par la suite.»

«On s’est réunis, on a joué et la magie a opéré. Les influences de chacun se sont «blendées» à merveille comme dans les vues. Ensuite, ça a pris un autre 108 ans pour trouver un nom de band

2- On sent qu’il y a un esprit très «british» derrière vos compositions, dont certaines rappellent l’ambiance glauque de l’album «Strange House» de The Horrors. Quelles sont vos influences musicales?

«On est tous très mélomanes dans le band. On écoute beaucoup de musique de tous les styles. Pour ma part, j’écoute beaucoup de post-punk, de stoner, de rock psychédélique, de folk-rock dark à souhait et tout ce qui est power dépressif et intense, haha.»

«Je suis également particulièrement influencée par tout ce que fait Nick Cave. Je lui voue un culte d’admiration infini depuis des années, je suis sur le bord de lui monter un autel dans ma cour (le parc Laurier). Tu n’as pas tort non plus quand tu parles de The Horrors, c’est un band que j’ai effectivement beaucoup écouté, surtout l’album Primary colors, si tu veux tout savoir… ;)»

3- Tes musiciens et toi êtes en nomination au GAMIQ dans la catégorie «EP rock de l’année». C’est le moment de se vanter un peu: qu’avez-vous de plus que Choses Sauvages, Heat, The Muscadettes et Ultrapterodactyle pour gagner la course? On est entre amis, là.

«TOUTE. Fuck the school.»

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4- Vous avez joué récemment aux côtés du groupe britannique Landshapes au Bar Le Ritz PDB. Quelle a été votre expérience la plus folle en «live»?

«La fois où Alex est parti de notre local en voiture pour se rendre à un show, son but étant de mettre ledit drum dans le véhicule et qu’il a laissé l’instrument en plein milieu du parking. Il s’en allait au show lui là. Ben rilax.»

5- On ne se le cachera pas: peu de groupes arrivent à vivre de leur musique de nos jours, mais c’est beau de voir ces passionnés s’accrocher à leur passion. Même si She Serpent n’est pas ta «real job», quoi de neuf sous le soleil pour toi?

«Avec She Serpent, on veut sortir un album très bientôt. On travaille là-dessus. Automne 2016 max. Sinon, je suis en train de composer pour un projet solo et je vais très bientôt commencer à faire des shows. Stay tuned)! Aussi, je fais de la musique pour des courts métrages, d’autres bands et je flatte beaucoup Hendrix (mon chat guitariste).»

Jetez un oeil à leur page Bandcamp pour écouter les quatre chansons de leur EP homonyme. Pour consulter nos chroniques «Dans la peau de…», suivez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…

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