MusiqueDans la peau de
Crédit photo : Photo du groupe: Kelly Jacob
1. Peux-tu nous raconter comment la musique est entrée dans ta vie et, plus tard, comment elle t’a menée à Choses Sauvages?
Félix: «Mon père est un mélomane fini et il m’a exposé rapidement à plusieurs genres musicaux. Il m’a aussi transmis le goût de découvrir de nouveaux bands. Avec le temps, j’ai ressenti le besoin de faire ma propre musique. Avec les gars, nous nous sommes retrouvés dans un univers musical très semblable; le fit est là (je pense).»
2. Partout dans les médias, on parle d’un album de fin de soirée lorsqu’on mentionne Choses Sauvages. Les ambiances sonores sont assez dark, et on peut bien s’imaginer écouter l’album dans un after. Vos publications sur les réseaux sociaux laissent d’ailleurs entrevoir des soirées bien arrosées (et des Doritos bien enflammées). Qu’est-ce qui vous inspire dans ce genre de moments-là?
Tommy: «On est cinq gars très sociables et pas mal toujours sur le party. La plupart d’entre nous travaillent dans les bars, et les autres chillent dans ces bars-là. Donc, évidemment, nos textes sont inspirés de ça.»
«Nos relations toxiques, nos problèmes et ceux de nos amis… Mais, si ce mode de vie là nous inspire nos textes, c’est surtout la musique qui joue dans les DJ sets qu’on va voir et dans les bars qu’on fréquente, qui influence notre son.»
3. On parle aussi beaucoup de l’amitié qui vous lie et de votre dynamique de groupe. Est-ce que l’attention médiatique autour de la sortie de ce premier album a une influence sur votre relation?
Philippe: «On est vraiment excités par ce qui se trame avec la sortie de l’album et de l’enthousiasme des gens. Je ne sens pas que l’attention médiatique ait un effet sur notre relation à part peut-être nous motiver.»
«En fait, tout est arrivé de façon très progressive. Il n’y a rien qui est sorti du néant ou bien qui nous a surpris… pour l’instant. Malgré ça, on vit tranquillement notre rêve de jeunesse, celui de faire plein de shows et de partir sur la route grâce à notre musique. À part savoir lequel de nous dort avec Marc dans les chambres d’hôtel, il n’y a pas vraiment de conflits.»
4. Il y a quand même une nuance assez importante entre Choses Sauvages sur disque et Choses Sauvages en spectacle. Si l’album amène vers un état presque introspectif, le show live, lui, amène plutôt le spectateur à vouloir danser et bodysurfer. Comment est-ce que vous abordez ces deux «versions» de l’album?
Marc-Antoine: «Ça a toujours été important pour nous d’offrir quelque chose de différent en show des versions enregistrées. Quand on a commencé à composer en tant que Choses Sauvages, on avait vraiment pour but de faire danser les gens, de créer un gros party.»
«Pour l’album, on a pensé à la musique sans composer en fonction du show. Ça donne des compositions plus léchées, avec des moments plus smooth et d’autres plus proches de l’ambiance live, mais quand on s’est mis à jouer les chansons en show, tout s’est adapté naturellement. On a rajouté des moments instrumentaux et on a accentué les nuances en général. Au bout du compte, ça donne une ambiance punk et dansante.»
5. Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens retiennent de ce premier album?
Thierry: «Ce n’est pas à nous de décider de ce que les gens retiennent de notre musique. On aime mieux que chaque personne fasse sa propre interprétation. On croit que la musique, c’est très personnel, et, au final, on espère simplement que les gens vivent de bons moments à l’écoute de notre album.»