«Complètement fou» de l'artiste française Yelle – Bible urbaine

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«Complètement fou» de l’artiste française Yelle

«Complètement fou» de l’artiste française Yelle

Quand la folie fait «pop»!

Publié le 19 octobre 2014 par Yannick Déry

Crédit photo : www.yelle.fr

Complètement fou, c’est le titre du troisième album de la chanteuse Yelle, parut il y a quelques semaines déjà. Quelques jours après son passage au Théâtre Corona Virgin Mobile, où elle se produisait le 14 octobre dernier, Bible urbaine tenait à parcourir cet album, marqué par l’arrivée du producteur Dr. Luke dans l’entourage de la chanteuse.

Cette collaboration n’est pas anodine. Dr. Luke a produit au cours de la dernière décennie bon nombre de hits aux États-Unis, entre autres «I Kissed a Girl» de Katy Perry et «Tik Tok» de Ke$ha. Deux singles qui ont mis leurs interprètes respectives sur la map, comme on dit. Et c’est ce que vise Yelle avec ce nouvel opus: conquérir le marché américain. C’est du moins ce qu’on en conclut lorsqu’on regarde les dates de spectacles de sa tournée, visitant nos voisins du sud, d’est en ouest.

Mais malgré cet apport du célèbre producteur américain, Complètement fou s’inscrit dans la continuité de Pop-up et de Safari Disco Club, les deux albums précédents de l’artiste. Un disque très pop et dansant, aux textes ludiques, la sexualité et les relations amoureuses faisant toujours partie de l’univers de Yelle.

C’est avec la pièce «Complètement fou» que l’album décolle. Et elle porte bien son nom! Un tube électro pop, bien balancé, avec d’audibles références aux années 80. Ça commence fort. On retrouve la Yelle derrière les succès «Je veux te voir», «À cause des garçons», et «Safari Disco Club».

Le plaisir se poursuit pendant le premier tiers, avec «Ba$$in», «Coca sans bulles», et «Les soupirs et les refrains», coulés dans le même moule. Mais voilà que par la suite, le côté festif s’estompe pour nous amener vers un son plus convenu, moins déjanté et original. Encore quelques belles surprises, notamment, avec «Jeune fille garnement» et «Bouquet final», mais rien pour nous faire danser la tecktonik. Mais bon, qui veut encore danser la tecktonik en 2014?

À défaut de se réinventer, Yelle poursuit sur la même lignée, sans chercher à se travestir pour les Américains. Tout de même notable non? Et si jamais quelqu’un osait la critiquer, elle pourra toujours répondre: «parle à ma main!»

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