MusiqueCritiques d'albums
Crédit photo : elephantmusique.com
Le duo, formé en 2009, produit une musique pop acidulée où les textes colorés parfois absurdes se mêlent aux rythmes dansants pour en obtenir un résultat presque festif. Ils avaient d’abord fait grande impression en France avec la chanson «Rien», tirée de leur EP lancé en 2012. Ils sont de retour cette année avec un nouvel album complet de douze pièces.
Leur musique est simple et véhicule une énergie positive, quasi estivale. Leur ton est léger, mais il aurait avantage à gagner en profondeur. Plusieurs registres sont exploités dans les diverses chansons de Collective mon amour. Notamment la ballade «Lisa», qui vient changer le ton des pièces plus rythmées. L’omniprésence des diverses percussions légères et des arrangements discrets permet aux chansons d’avoir une légèreté supplémentaire.
La pièce forte de cet opus est sans aucun doute «Rien». Les voix de Wisznia et Villevieille s’harmonisent bien dans un dialogue qui permet à celle-ci d’avoir une emprise sur l’auditeur. L’ajout de percussions aiguës à travers les cuivres permet d’alléger le tout pour offrir une pièce équilibrée et dansante.
L’arrangement des cordes sur «Oui peut-être non» est notable et permet au groupe de sortir de sa zone de confort et d’offrir une chanson un peu plus sentimentale. Le point fort d’Éléphant est certainement le dosage des percussions et l’utilisation qu’il en fait.
L’interprétation des pièces faite par la voix fine de Lisa Wisznia contribue à ajouter un élément vaporeux au disque. Éléphant offre du contenu original à ses auditeurs et déroge de ce qui se fait dans la musique populaire en la rendant à la fois accessible et légère, et ce, sans jamais tomber dans les textes et les rythmes formatés.
«Collective mon amour» est sorti au Canada le 3 septembre dernier. Éléphant effectuera une prestation à Montréal au Divan Orange le lundi 16 septembre à 21h30.
Collaboratrice | Photographe
Étudiante en communication profil journalisme à l’UQAM et musicienne dans ses temps libres, Andréanne s’est découvert un intérêt pour la photographie lors d'une compétition d’athlétisme.
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de la rédaction
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