«A Town Called Paradise» de Tiësto

Bien qu’il soit reconnu comme l’un des pionniers de la trance, de la trance progressive, de l’électro et de la musique house, le DJ d’origine néerlandaise cherche constamment à se renouveler; il se distance donc par rapport à ce qu’il a proposé par le passé.

Kaleidoscope, son opus précédent, annonçait déjà ce tournant et, avec A Town Called Paradise, il poursuit son exploration. Délaissant la musique trance, il semble souhaiter que cet album dépasse le public cible des raves, que l’on puisse, en fait, l’écouter dans les clubs, à la maison ou à une fête entre amis.

Malheureusement, le DJ peine à demeurer à l’avant-garde du mouvement EDM. Le son de Tiësto se rapproche désormais de celui de ses comparses contemporains, dont Calvin Harris et Avicii, c’est-à-dire une musique dance aux influences très pop spécialement conçue pour la radio. L’auditeur aura une impression de «déjà entendu».

Cette offrande contient presque exclusivement des collaborations à l’exception de la pièce «Red Lights». Parmi les extraits intéressants, mentionnons «Let’s Go» (duo avec Icona Pop), «Light Years Away» (avec DBX), «Rocky» (avec Kaaze) et «Written In Reverse» (collaboration avec Hardwell et Matthew Koma). Cependant, à défaut de ne pas être original, A Town Called Paradise s’écoute très facilement.

Avis aux fans de Tiësto: il sera de la programmation du tout nouveau festival de musique électronique et urbaine, îleSoniq, qui se tiendra les 15 et 16 août prochains. Pour plus d’information, visitez le www.prod-avenue8.ca/sandbox/bible-urbaine/ilesoniq.