LittératureRomans québécois
Crédit photo : Libre Expression
À la fin du premier tome, Fred se retrouvait à l’aéroport, hésitant à aller retrouver Christo, son meilleur-ami-ex-chum qui l’avait plantée là pour partir en France où Kendrix, le beau bouddhiste nomade, lui avait donné rendez-vous à la porte ouest de la gare de Varsovie. Finalement, c’est plutôt vers Londres qu’elle s’envolera sur un coup de tête avant de prendre sa décision finale, ou presque.
Mais évidemment que tout n’ira pas comme sur des roulettes pour Frédégonde et qu’elle aura encore des choix à faire et des décisions à prendre avant son happy end, car oui, happy end il y aura, ou du moins, un genre de. Mais avant d’y arriver, elle devra passer à travers une bucket list de voyage, travailler avec un nouveau boss complètement freak et frencher son idole une vingtaine de fois, en plus d’apprendre à contrôler ses papillons qui n’arrivent jamais au bon moment!
Des papillons pis du grand cinéma ne goûte peut-être pas la slush rouge comme le roman précédent de l’auteur, mais il goûte définitivement le popcorn, par moments salé, par moments sucré, et c’est tout aussi bon, sinon encore meilleur. On retrouve dans ce deuxième livre la plume absolument irrésistible d’Alexandra Larochelle, qui fait rire et sourire à plusieurs reprises. Impossible de ne pas céder au charme imparfait de Fred et à ses histoires complètement abracadabrantes, mais auxquelles on peut si facilement s’identifier.
À lire avec un-deux-cinq verres de vin et beaucoup de popcorn!
L'avis
de la rédaction