LittératureRomans québécois
Crédit photo : Libre Expression
Un an après sa rencontre avec Ethan, Scarlett n’habite plus avec Rupert et Béa, ayant plutôt déménagé dans le condo d’Ethan. Et c’est peu de temps après qu’elle sent qu’Ethan commence à lui cacher des choses, tout en se rapprochant peu à peu de sa meilleure amie. Et Béa aussi est soudainement plus distante… se pourrait-il qu’Ethan trompe Scarlett? Avec Béa en plus? Scarlett ne se gêne pas pour exposer toutes ses théories à son psychologue, qui lui conseille plutôt de ne pas s’inquiéter.
Franchement, il est assez évident pour le lecteur qu’il n’en est rien de tel, et que si Ethan cache des choses à Scarlett en manigançant avec Béa, c’est plutôt pour lui faire une surprise! Ainsi, les périodes de folie passagère et de jalousie excessive – non justifiée – de Scarlett sont plutôt exaspérantes.
Heureusement, tout cela est bien équilibré, puisque les moments se déroulant à bord des avions sont plutôt sympathiques. Tout comme dans les deux romans précédents, lire les récits de Scarlett, racontés par sa créatrice Élizabeth Landry, elle-même agente de bord, donnent le goût d’exercer ce métier. Même lorsqu’il faut faire face à un couple n’ayant absolument aucune retenue, des clients trop exigeants, ou un passager tellement saoul, qu’il faut faire atterrir l’avion d’urgence afin de le faire descendre…
Ce sont définitivement ces moments qui sont les plus intéressants, reléguant ainsi les drames personnels de Scarlett au second plan. Sauf que L’hôtesse de l’air reste un roman de chicklit et on sait bien qu’à la fin, tout finit par s’arranger… même après que l’ex-amant de Scarlett soit revenu faire un tour dans sa vie, et qu’elle ait dû voyager avec la valise porte-malheur de son ami Rupert!
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de la rédaction