«Match imparfait» aux éditions de Mortagne: entrevue avec l'auteure de chicklit Joanie Godin pour son premier roman – Bible urbaine

Littérature

«Match imparfait» aux éditions de Mortagne: entrevue avec l’auteure de chicklit Joanie Godin pour son premier roman

«Match imparfait» aux éditions de Mortagne: entrevue avec l’auteure de chicklit Joanie Godin pour son premier roman

Publié le 8 février 2013 par Jean-Francois Lebel

C’est cette semaine que paraîtra en librairie Match imparfait, le premier roman de la journaliste sportive (et désormais auteure) Joanie Godin. Originaire de l’Outaouais, elle nous plonge dans la chick-lit, genre littéraire dont les Américaines ne détiennent plus le monopole.

Quand je lis ce type de roman, je suis toujours curieux de savoir s’il y a du vrai. Est-ce qu’il y a des moments proches de l’autobiographie dans Match imparfait? Des évènements qui sont arrivés à toi ou à tes amies? En même temps, les éternels romantiques aimeraient bien ça croire que ce genre d’histoire arrive dans la vraie vie.

Tous les événements sont fictifs. J’inventais l’histoire dans ma tête alors que j’étais au cégep, alors il y a certains éléments qui me font penser à ma vie au cégep, les cours, la cafétéria, etc., mais le reste sort de ma tête!

Pour le caractère du personnage principal, c’est certain qu’il y a un peu de moi là-dedans! Certaines de ses répliques auraient très bien pu sortir de ma bouche.

Justement, pourquoi avoir choisi ce genre littéraire? Es-tu une grande lectrice de chick-lit? Quelles ont été tes influences (romans, films, séries télévisées)?

Je ne suis pas une grande lectrice. Mais le peu de livres que j’ai lus étaient de la chick lit pour la plupart. Je n’ai pas choisi d’écrire ça, ça s’est fait tout seul. En fait, lorsque j’ai commencé la rédaction il y a cinq ou six ans, le phénomène chick-lit n’était pas encore très connu.

Mes influences, si on peut appeler ça comme ça, ce sont les livres comme Quatre filles et un jean et les émissions telles que One Tree Hill, 90210 et Gossip Girl. Et à peu près tous les films de type comédie romantique. D’ailleurs, ce sont aussi les films préférés de Charlie, le personnage principal!

Dans la vie, tu dis avoir un côté girly (qui inclut magasinage, voyage, photographie et Céline Dion) tout en ayant un humour mordant teinté de sarcasme. J’imagine que ce sont tous des éléments que l’on retrouvera dans ton roman?

Je ne pourrais pas vraiment dire si le côté girly ressort dans le livre, mais il est présent à certains endroits. Pour ce qui est de l’humour sarcastique, j’ai vraiment essayé de miser là-dessus pour forger la personnalité de Charlie!

On sait que tu es une journaliste sportive, donc que tu es continuellement plongée dans un univers d’hommes à longueur de journée, et tu dis avoir choisi ce métier parce qu’il combine tes deux passions, l’écriture et le sport. On remarque que ton personnage Charles est un joueur d’hockey. Était-ce ta façon de faire la fusion entre ton travail et ton roman?

Je ne pensais pas devenir journaliste sportive quand j’ai eu l’idée du roman. C’était mon rêve, mais je ne savais pas encore que j’allais le réaliser! La raison pour laquelle il y a du hockey, c’est entre autres parce que ce sport fait partie de ma vie depuis que je suis toute petite. J’ai regardé tous les épisodes de Lance et Compte, même si j’étais pas mal jeune, et j’ai eu mes billets de saison au hockey junior dès l’âge de 10 ans. J’étais toujours à l’aréna et j’étais une vraie petite encyclopédie pour les statistiques!

Bien que ton personnage Charlie a 17 ans au moment où elle rencontre le joueur d’hockey, ton roman reste principalement dédié à un public adulte. L’adolescence n’est donc pas un grand thème?

L’histoire commence alors que Charlie a 17 ans et se termine alors qu’elle en a 23. C’est plus de cette période-là dont il est question. Je ne touche pas vraiment à l’adolescence, même si elle parle un peu de ses expériences qui n’ont pas toujours été faciles.

Je dirais que le public cible a l’âge de Charlie (16-25 ans), mais les filles un peu plus vieilles pourront facilement retourner à cet âge et s’identifier à elle quand même. C’est du moins ce que quelques personnes qui l’ont lu et qui sont dans la trentaine avancée m’ont dit!

En tant que lecteur, en s’imaginant les personnages décrits par l’auteur, on les associe souvent à des visages connus d’acteurs. Avais-tu des célébrités ou des personnalités en tête en écrivant Match imparfait? Si ton roman était porté à l’écran et que tu pouvais choisir qui tu veux pour incarner tes personnages, qui choisirais-tu?

Je n’avais personne en tête en l’écrivant, bien que le Charles en question ait hérité d’un mélange de quelques gars que je trouvais de mon goût à l’époque!

Cette question est difficile! Si je pouvais choisir les personnages, au Québec, je penserais peut-être à Sarah-Jeanne Labrosse, pour le personnage de Charlie. Pour Charles, c’est plus difficile parce que ça prendrait un comédien dans la vingtaine, qui a la shape d’un joueur de hockey! Si François Arnaud prenait un peu de coffre, il pourrait faire l’affaire.

Sérieusement, ça fait des heures que je pense à cette question! Je devrai faire passer des auditions, pas le choix!

Tu dis avoir l’histoire de Charlie en tête depuis le cégep. Maintenant que ton premier roman est finalement publié, as-tu d’autres projets d’écriture en vue? Est-ce que Match imparfait est un roman qui pourrait avoir une suite?

J’ai quelques autres histoires en tête, dont une que j’ai commencée à écrire il y a plusieurs mois, mais je n’ai qu’une trentaine de pages d’écrites. Je ne sais pas si je vais publier d’autres livres, car c’est très demandant, mais je ne ferme pas la porte. Mais c’est certain que j’aimerais en écrire d’autres.

Je pourrais peut-être faire un genre de spin off de mon roman, c’est-à-dire prendre un personnage secondaire (une des sœurs) et raconter son histoire. C’est ce que j’ai commencé à faire avec mon deuxième manuscrit.

Vous pourrez vous procurez le roman Match imparfait dès le 6 février en librairie. La critique du roman sera bientôt disponible sur les pages de Bible urbaine.

Crédit photo: Joanie Godin

Écrit par: Jean-François Lebel

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