«Le plus beau des chemins» de Nicholas Sparks – Bible urbaine

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«Le plus beau des chemins» de Nicholas Sparks

«Le plus beau des chemins» de Nicholas Sparks

Un récit pour les accros à la St-Valentin

Publié le 14 février 2014 par Éric Santerre

Crédit photo : Michel Lafon

Nicholas Sparks est sans contredit l’auteur de romans d’amour le plus prolifique sur la planète avec à ce jour plus de 75 millions de livres vendus. En plus d’être un auteur a succès, nombreuses sont les parutions de l’auteur américain qui se sont vues adaptées au cinéma et qui ont d’ailleurs remporté un vif succès, notamment Les pages de notre amour. En octobre dernier paraissait la traduction française du roman Le plus beau des chemins aux éditions Michel Lafon.

Une jeune étudiante en art dont l’avenir professionnel semble relativement incertain, un cowboy qui tente de tenir le ranch familial à flot et qui avance sans trop savoir ce que demain lui réserve, et un vieil homme coincé dans sa voiture accidentée sous la neige qui s’accroche à une vie qui pourrait l’abandonner d’une minute à l’autre. Sophia, Luke et Ira semblent avoir des préoccupations et des destins bien différents, mais leurs histoires viennent à se croiser assez rapidement pour finalement s’influencer les unes les autres. Pour Sophia et Luke, c’est la dureté et le paradoxe d’aimer quelqu’un qui doit constamment mettre sa vie en danger pour survivre, alors que pour Ira c’est le souvenir d’un amour tout aussi paradoxal qui le maintient en vie. 

Qu’est-ce qui fait qu’on en vient à terminer ce livre? Une question que beaucoup d’individus se posent avant même d’ouvrir un livre de Nicholas Sparks, quand on sait que l’auteur est connu pour être répétitif dans la ligne directrice de ses romans. Caroline du Nord, couple hétérosexuel typique, léger machisme sur fond de religion, une bonne recette qui vous donne un autre bon roman vendeur de l’auteur. Néanmoins, il n’en reste pas moins qu’après la lecture des premiers chapitres, il est difficile de décrocher… L’Américain, qui transforme l’amour en machine à sous, sait rendre le récit le plus cliché en curiosité malsaine pour le lecteur, qui brûle d’envie malgré lui de savoir quel est le lien entre trois personnes qui semblent tellement éloignées au premier abord. 

Tel que mentionné précédemment, il n’est pas rare d’entendre ce genre de commentaires péjoratifs sur l’auteur, car la création des personnages et de l’environnement dans lequel ils évoluent manque grandement d’imagination et sont d’un cliché un peu révoltant. Avis aux féministes, ce livre vous est fortement déconseillé. On y retrouve constamment des femmes qui semblent menées par le bout du nez par des hommes un peu macho et qui seraient prêtes à tout abandonner pour les beaux yeux d’un cowboy qui aurait sûrement voté républicain aux élections et qui passe sûrement tous ses dimanches dans une église.

Avouer que cet ouvrage ne remportera pas un franc succès auprès des admirateurs de l’auteur serait un mensonge. Il s’agit bien là, encore une fois, d’une nouvelle vache à lait pour le roi des auteurs de romans d’amour et, si vous vous posiez la question, le film est actuellement en tournage et est attendu pour 2015.

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